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Eternity espoir tome 1 chapitre 11
Chapitre 11
- Où est-elle ? Demanda Joshua à ses frères qui attendaient hors de la chambre de leur grand-mère.
- Ils l’ont amené faire un scanner, répondit Alan.
- Pourquoi ?
- On en sait rien, répondit Lana.
Elle tendit un verre de café à William et Alan.
- Ils veulent voir jusqu’où son cancer c’est répandu.
Joshua ouvrit la bouche pour lui demander comment elle pouvait savoir ça mais le chirurgien de leur grand-mère fit leur apparition.
- C’est exact... Messieurs. Mademoiselle.
Le chirurgien tourna la tête vers Neyla et la salua d’un signe de tête. Que signifiait ce signe de tête ? Se connaissait-il ? Ça n’avait rien d’étonnant vu que Neyla arpentait les couloirs des hôpitaux pour faire passer le temps…
- Je croyais que le traitement que vous lui avait donné faisait régresser ses cellules cancéreuses ? Dit Joshua.
Le chirurgien ouvrit la porte de la chambre de leur grand-mère et les invita à entrer.
- Le traitement que nous avons donné à votre grand-mère fonctionnait au début…
- Au début ? Répéta William. Ça veut dire qu’il fonctionne plus ?
- Les cellules cancéreuses sont devenues résistantes.
- Pourquoi nous avoir dit que son état était bon alors !
- Parce que c’était la volonté de votre grand-mère.
- Et la volonté de la famille, vous en faites quoi !
- Le patient prime en priorité, Joshua, murmura Neyla. Quand un patient désire de ne pas le dire alors les médecins et le personnel soignant sont obligés de le respecter.
- C’est complètement stupide, répliqua froidement Joshua au médecin.
- Qu’est-ce que vous comptez faire maintenant ? Demanda Alan. Commencer un autre traitement ?
- Je crains qu’il n’y ait plus rien à faire.
- Comment ça, il n’y a plus rien à faire ? Cria William. Bouger votre cul et chercher quelque chose ! On ne vous paie pas pour passer votre temps à glander !
- Son cancer est beaucoup trop avancé. Nous avons plongé votre grand-mère dans un coma artificiel pour éviter qu’elle souffre. Je suis navré. Dit-il.
- Merci docteur, dit Lana en lui ouvrant la porte.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas.
- Je crois que vous en avez assez fait comme ça. Répliqua froidement Joshua.
- Neyla. J’aimerai te parler un instant.
Joshua dévisagea tour à tour le chirurgien et Neyla. Ces deux-là ce connaissait au point qu’il connaisse son prénom ? Comment avaient-ils fait connaissance ? Avait-elle chanté pour les cancéreux du service ? Neyla suivit le chirurgien d’un pas trainant après lui avoir jeté un regard rassurant.- Je sais comment vous vous sentez mais ce n'est pas une raison pour tout casser ! cria une infirmière.
Et pas qu’un peu qu’il allait tout casser. Il allait foutre cet hôpital à feu et à sang ! Il attrapa le téléphone et le balança à côté de l’infirmière qui lâcha un cri de surprise.
- Vous feriez mieux de sortir de cette pièce. Dit Lana qui lui ouvrit la porte.
L’infirmière sursauta lorsque le mini coffre-fort percuta le mur.
- Ne vous en faites pas. Nous paierons pour les dommages. Poursuivit Lana calmement avant de refermer la porte au nez de l’infirmière.
Plongé dans un coma artificiel ! Leur grand-mère ? C’était impossible. Depuis qu’ils étaient gosses leur grand-mère était leur pilier. La personne la plus fiable et la plus forte qu’ils connaissent. Elle ne mourrait pas de ce foutu cancer. C’était impossible ! Il attrapa le verre qui se trouvait sur la commode et l’envoya valser à travers la pièce. Il s’apprêta à s’attaquer aux rideaux lorsque deux bras l’encerclèrent à la taille, le serrant fermement. Il posa ses mains sur le bras de la personne pour les éloigner de son corps mais une voix se mit à fredonner une chanson.
- Mon petit démon pourquoi pleures-tu. Tes ombres ne me font plus peur…
Cette chanson… C’était la berceuse que Neyla chantait au bord de la piscine…
- car je sais qu’elles te protègeront comme moi je le fais. Mon petit démon ne soit pas triste…
À sa grande surprise, il se vit fermer les yeux et ses muscles se détendirent. Sa colère ainsi que sa
tristesse laissa la place à une plénitude. Elle posa sa tête contre son dos et serra un peu plus son étreinte tout en continuant à chanter.
- Je serais la lune qui veillera sur toi. J’éclairerai la nuit morte et écouterai tes prières.
Une fois le berceuse terminée, il ouvrit les yeux, posa ses mains sur celle de Neyla l’obligeant à
desserrer son étreinte et se retourna.
- Tu croyais trouver du butin dans le coffre-fort, petit pirate ?
- J’avais dans l’espoir de trouver un remède. Dit-il en s’asseyant sur le fauteuil placé à côté de la fenêtre.
- L’espoir fait vivre, petit pirate. Ne l’oublie jamais.
- Comment fais-tu ? Demanda Joshua en leva ses yeux vers Neyla. Comment fais-tu, pour me calmer avec une berceuse morbide ?
- Ma voix a le don d’endormir les gens.
Joshua attrapa la main de Neyla et la tira vers lui. Une fois qu’elle fut assez près d’elle. Il posa son front contre son ventre. Il retient sa respiration lorsque ses doigts virent se loger dans ses cheveux puis caresser sa nuque.
- Pourquoi m’as-tu chanté cette chanson ?
- Cette berceuse m’apaise quand je me sens triste ou perdu. J’ai pensé que ça te calmerai aussi.
- Et si ça n’avait pas marché ?
- Je t’aurais alors fait un striptease. Un striptease calme n’importe quel pervers excité.
Joshua ne put s’empêcher de sourire. Comment faisait-elle ? Comment pouvait-elle lui redonner le sourire alors que tout son être criait la souffrance ?
- Je n’ai pas envie de la perdre, Neyla.
- Je sais, petit pirate. Je sais, murmura-t-elle.
Quelqu’un vient taper à la porte. Était-ce la sécurité pour le foutre dehors ? Ça ne l’étonnerait pas après tout il avait détruit la chambre d’hôpital en moins de 5 secondes et avait essayé d’amoché une employer particulièrement conne soit dit en passant. La porte s’ouvrit et un brancardier accompagné de cette idiote d’infirmière entrèrent en poussant un lit à l’intérieur avec sa grand-mère. L’infirmière regarda d’un oeil mauvais le jeune homme et alla brancher les machines qui étaient reliées à la vieille dame.5 Jours. Il avait fallu attendre 5 abominables jours pour voir tous ses espoirs s’envoler. Ils étaient restés au chevet de leur grand-mère tout en espérant qu’un miracle se produise mais le miracle ne vient pas. Leur grand-mère s’en alla paisiblement sans aucune souffrance. À sa grande surprise, il ne perdit pas le contrôle de son corps comme le soir où il avait appris que sa grand-mère allait mourir. Non, il n’avait rien fait parce qu’il avait son calmant avec lui. Neyla. Elle s’était tenue à côté de lui, lui caressant la main, lui apportant à manger ou à boire, chantant des chansons qui s’avéraient être les chansons préférés de sa grand-mère. Oui, il n’avait pas sombré dans la folie grâce à elle. Il ne pouvait pas en dire autant pour William. Lorsque le monitoring annonça la fin, celui-ci c’était mis à hurler et tout casser à son tour autour de lui. Joshua et Alan avaient dû se mettre à deux sur lui pour le retenir de tout péter. Au final, c’était Neyla qui avait réussi à le calmer. Il ignorait si elle avait fait intentionnellement ou si c’était par hasard mais il se souviendrait toujours de ce qui s’était passé. Elle était assise sur le fauteuil et regardait
son téléphone sans se soucier du carnage que faisait son frère jumeau. Téléphone qui s’avéra par la suite être celui de leur grand-mère.« Ça marche ou pas ? demanda la voix de la vieille femme. On devrait peut-être, appeler quelqu’un qui s’y connait… D’accord, ne me regarde pas avec ses yeux, jeune fille. J’y vais. Dit-elle en se grattant la gorge. Si vous regardez ce message, ça veut dire que je ne suis plus parmi vous, mes petits morveux. J’aurais aimé assister à vos mariages, découvrir l’idiote de femme qui vous aurait dit oui ou encore voir vos enfants. Je me serais bien amusé de vous voir vieillir pour devenir de vieux croutons tout ridé, mais le destin en a décidé autrement... Joshua Storm, je te conseille de poser cet objet et d’arrêter de le balancer. Cria-t-elle subitement. Avant de m’éteindre, poursuivit-elle d’une voix posée. Je voudrais que vous vous souveniez de mes derniers conseils. Lana, apprend à être plus patiente. Il va-t’en falloir de la patience pour prendre soin de ses morveux… Alan, l’amour n’a pas d’âge alors arrête de t’enfuir comme un eunuque… William, quand l’amour frappera à ta porte surtout ouvre lui. Ne laisse pas la rancoeur que tu as à l’égard de tes parents te pourrir la vie… Joshua, je suis si heureuse que tu aies pu te libérer enfin de cette cage et que tu aies enfin découvert le bonheur… Quant à toi, dit la vieille dame en regardant la personne qui tenait le téléphone. Merci pour tout ce que tu as fait... »
- Josh. La crémation va commencer, dit Lana en apparaissant devant lui.
- C’est toi qui filmais ? Demanda-t-il subitement.
Lana secoua négativement la tête. Depuis le jour où ils avaient vu cette vidéo, il ne cessait d’y penser.
Pourquoi avait-elle remercié cette personne. Et qu’avait-elle fait pour avoir cette gratitude ? Il repensa au mot cage. Pourquoi avait-elle dit ça ? Pourquoi elle aussi parlait-elle de cage ? Il tourna les yeux vers Neyla. Celle-ci était en train de remettre correctement la cravate de son frère jumeau. Se pourrait-il que cette personne soit… Non, c’était impossible.
- Mon coeur…
Joshua contracta sa mâchoire en entendant la voix de la dernière personne qu’il aurait souhaitait voir aujourd’hui.
- Qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda-t-il sèchement.
- Je suis venu pour lui dire au revoir.
- Tu détestais ma grand-mère. Tout comme tu détestes le reste de ma famille.
- Mon amour est entièrement tourné vers toi, bébé. Tu devrais le comprendre. Je ne suis pas avec ta famille mais avec toi.
- On est plus ensemble. Qu’est-ce que je dois faire pour que tu le comprennes ?
- Pour l’instant, on ne l’est plus. Mais tu me reviendras, bébé. Une fois que tu sauras la vérité. Dit-elle en lui caressant le visage.
Joshua se raidit en sentant le regard de Neyla se poser sur lui. Il fallait qu’il se débarrasse de Julia et vite avant que Neyla ne l’interprète mal.
- Tu n’es pas la bienvenue ici, Julia. Dégage.
Julia afficha un rictus et lui tendit une enveloppe.
- Regarde ceci bébé, après tu pourras dire si je suis ou non la bienvenue ici, dit-elle en s’éloignant vers sa Mercedes rouge.
- Qu’est-ce qu’elle voulait ? Demanda Alan en surgissant à côté de lui.
- Rien.
Joshua rangea l’enveloppe à l’intérieur de sa veste puis se dirigea vers Neyla et William.Pourquoi avait-il ouvert cette foutu enveloppe ? Pourquoi était-il aussi curieux ?! Il repensa aux paroles de Julia. « Mais tu me reviendras, bébé. Une fois que tu sauras la vérité. » Il eut un rire amer face au mot « vérité ». Quel était la vérité dans tout ça ? Sa vie n’avait été que mensonge, jusqu’à ce qu’il la prenne en main. Et maintenant qu’il avait décidé de vivre librement, il se sentait idiot. Il franchit la porte de sa chambre ou y trouva Neyla allongé sur son lit en train de lire un bouquin.
- Qui es-tu ? lui demanda-t-il.
Neyla baissa les yeux vers les mains de Joshua, ferma son livre et plongea son regard dans le sien.
- On dirait que tu as déjà la réponse, petit pirate.
- Je n’ai pas cette foutu réponse, c’est pour ça que je te la pose ! Dit-il en posant les photos en face d’elle.
Neyla attrapa une photo et afficha un large sourire. Qu’est-ce qu’il y avait de drôle la dedans !
- Ce jour-là, ta grand-mère avait invité le serveur de la cafeteria à boire un verre. Il devait avoir dans la vingtaine. Il ne savait vraiment plus où se mettre.
Joshua fronça les sourcils. Elle connaissait donc vraiment sa grand-mère ? Neyla attrapa une autre photo. Sur celle-ci se trouvait Neyla en train de pousser le fauteuil de la vieille dame.
- Là, c’était quand elle avait piqué une boite de chocolat aux magasins. On s’est fait prendre avant même d’avoir franchis le seuil de la chambre. Poursuivit-elle en souriant.
- Tu connaissais ma grand-mère.
- Oui.
- Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? Pourquoi avez-vous fait semblant de ne pas vous connaitre ?!
- Parce qu’elle me l’a demandé.
- Pourquoi ?
- Elle avait peur que son rêve tombe à l’eau si tu venais à apprendre la vérité.
- Quelle vérité ?
- C’est elle qui m’a envoyé, Joshua.
- Quoi ?
- Je fais partie de l’association les anges gardiens.
- C’est quoi ça ?
- Quand un patient est en phase terminal, il se voit exaucer 5 voeux. Les anges gardiens font tout ce qui est en leur pouvoir pour exaucer les dernières volontés. Ta grand-mère a rédigé ses voeux lorsqu’elle a appris pour son cancer. Au début, j’ai refusé d’être son ange gardien mais quand je t’ai vu à Portland, désemparé et en colère, quelque chose m’a convaincu de le faire. Dit Neyla en sortant du lit.
- C’était quoi ses voeux ? demanda-t-il sèchement.
- Draguer un type plus jeune qu’elle. Faire tout ce qu’elle voulait. Trouver l’exemplaire original de Peter Pan pour votre anniversaire…
- Quels étaient les deux derniers voeux ?
- Elle n’en avait fait que 4, petit pirate.
- C’était quoi son dernier voeux ?
- C’était briser ta cage dorée.
- Quoi ?
- Elle voulait que tu voies le monde tel je le vois. Que tu arrêtes d’être sur tes gardes et que tu accordes ta confiance en l’espèce humaine. Que tu commences à vivre ta vie comme tu l’enchantes. Que tu cesses de regarder en arrière et te projette dans l’avenir. Que tu souris sans avoir le moindre remords. Que tu puisses aimer sans la moindre contrainte.
- Tu… tout ça n’était en fin de compte qu’une mascarade ?!
- J’aurais tant aimé que s’en soit une, petit pirate. Tu n’as pas idée combien… dit-elle en lui caressant son visage.
Joshua déglutit en voyant une once de tristesse traverser son visage.
- Pourquoi ?
- Parce que si ça avait été une mascarade… je n’aurais pas aussi peur, dit-elle en lui tournant le dos. Si ça avait été une mascarade, j’aurais inventé une vie plus joyeuse que la mienne. Je n’aurais fait que te dire des mensonges et cacher la noirceur de mon âme au lieu de tout te dévoiler…
Joshua s’avança et enlaça Neyla par derrière.
- Si ton âme est noire alors de quelle coulour est la mienne ?
- Elle brille de mille éclats, Joshua.
Neyla se libéra de l’étreinte du jeune homme, se retourna et posa sa main sur sa joue. Il adorait qu’elle le touche ainsi, qu’elle le regarde avec cette lueur dans ses yeux…
- J’aimerai tant que tu puisses la voir à travers mes yeux, murmura-t-elle. Tu es la personne la plus gentille et la plus pure que je n’ai jamais rencontrée. Ma mission principale était de te sauver mais au final c’est toi qui est en train d’essayer me sauver et ça me fait peur.
Joshua fut ébranlé par la détresse de Neyla. Celle-ci était encore plus effrayée par ses sentiments que lui.
Il avait perdu sa confidente, la seule personne qu’il eut jamais compris mais il avait gagné au change. Il avait trouvé sa moitié. Et tout ça grâce à sa grand-mère. Elle avait manigancé tout ça sans se soucier du reste ni des conséquences. Elle avait mis la jeune femme sur sa route en sachant pertinemment qu’il tomberait sous son charme dès le premier regard. Elle l’avait poussé dans ses bras en sachant comment ça finirait… Elle devait bien se marrer là où elle se trouvait. Elle devait être en train de sautiller dans tous les sens en criant haut et fort que c’était grâce à elle que son petit fils avait trouvé la chaussure à son pied.
- Tu n’as pas à avoir peur, dit Joshua en levant le menton de Neyla pour l’obliger à le regarder. Une flèche a traversé mon coeur dès le premier jour où j’ai posé mes yeux sur toi. Je suis amoureux de toi Neyla Prime White, alors laisse-moi te sauver. dit-il avant de l’embrasser tendrement.Joshua se réveilla en sursaut et tourna la tête vers l’oreiller d’à côté. Il se redressa et parcouru sa chambre du regard. Celle-ci était plongée dans le noir. Il posa ses yeux sur son réveil. 4h du matin. Où était-elle partit ? Était-elle rentrée ? Avait-elle fui après avoir déclaré ses sentiments ?
- Tu as perdu quelque chose, petit pirate ?
- Qu’est-ce que tu fais sur le fauteuil ?
- Je regarde ton magnifique corps.
- Tu peux le regarder de plus près.
- Je n’aurais pas une aussi jolie vue d’aussi près, répondit-elle avec un sourire plein de malice.
Un air froid s’abattit sur le corps nu de Joshua lorsqu’il sortit hors du lit pour se diriger vers Neyla. Celle-ci était en train de boire dans une tasse et ne le quittait pas des yeux.
- Est-ce que tu apprécies la vue ? Dit-il en prenant la tasse des mains de Neyla pour la porter à ses lèvres.
- Très, répondit-elle en tendant la main pour toucher l’érection de Joshua.
- Vous êtes vraiment insatiable, madame la directrice.
- Madame la directrice ? Répéta Neyla en levant les yeux vers le visage de Joshua. Tu n’as pas signé les papiers ?
- Non. Et je ne compte pas les signer, ma belle.
Neyla plissa des yeux et afficha une moue. À en juger par sa tête il aurait donné sa main à couper qu’elle n’était pas contente.
- Pourquoi tu ne veux pas signer ?
- Parce que ce n’est pas moi qui l’ai acheté.
Il tendit la main vers Neyla pour qu’elle se lève, s’assit sur le fauteuil et attira la jeune femme vers lui pour qu’elle s’asseye à califourchon sur lui.
- Donne-moi un euros alors et elle sera à toi.
- Ce n’est pas comme ça que ça marche, ma belle, dit-il en glissant une main sous son t-shirt.
- Dans mon monde, ça marche comme ça.
- Ton cadeau me va droit au coeur, Neyla. Mais je ne peux pas accepter. Le jour où je voudrais diriger une agence de musique alors j’en créerais une.
- Joshua…
- Tu ne peux pas savoir à quel point ça m’excite de te voir dans mes fringues. Dit-il en empoignant les fesses de la jeune femme pour qu’elle se rapproche de son érection.
- C’est déloyal, petit pirate, gémit-elle lorsque son gland alla frotter son clitoris.
- Vas-tu te décider un jour à me dire pourquoi tu me traites de pirate ?
- Plus tard, murmura-t-elle en plaçant l’érection de Joshua devant son vagin.
- Non, maintenant, dit-il en remontant les fesses de Neyla pour l’éloigner de son érection.
- Ce n’est vraiment pas le moment de parler de ça, petit pirate, ronchonna-t-elle.
- Répond-moi, ma belle. Aussi non, pas de gâterie.
- Je veux une gâterie. J’adore les gâteries, dit-elle en l’embrassant dans le cou.
Joshua contracta sa mâchoire pour essayer de résister. Celle-ci faisait exprès pour l’exciter rien que pour avoir ce qu’elle voulait. Elle était vraiment le diable incarnée…
- Réponds-moi alors. Dit-il en l’éloignant de sa clavicule.
- Peter.
- Peter ?
- Auriez-vous oublié le prénom que vous aviez à votre naissance, Mr Storm ?
Comment avait-il pu oublier le prénom que sa mère lui avait donné à sa naissance ? Il avait décidé de changer de prénom à la mort de sa mère. En fait ça ne changeait pas grand-chose vu que tout le monde l’appelait Joshua depuis qu’il était gosse. Personne ne connaissait son vrai prénom. À par ses frères et sa grand-mère.
- Comment sais-tu ?
- Ta grand-mère me l’a dit quand on cherchait le livre de Peter Pan.
- Tu sais vraiment tout sur moi à ce que je vois.
- Non, je ne sais pas tout, petit pirate. Je ne sais pas pourquoi tu as choisis Joshua comme prénom.
- C’était le prénom de mon grand-père. Il est mort à mes 10 ans. C’est lui qui m’a offert ma première guitare ainsi que la première batterie à William. Quand il est mort, j’ai voulu rayer le prénom que ma mère m’avait filé pour le remplacer par celui-là.
- Pour n’avoir plus aucun lien de rattachement avec ta mère.
- Ouais.
Neyla s’apprêta à poser une autre question, mais Joshua ne lui en laissa pas le temps, il attrapa ses fesses le positionna sur son érection et entra en elle lui arrachant un cri d’extase.
- Oh bordel, maugréa-t-il lorsqu’elle se mit à bouger.
Que c’était bon de la sentir contre lui. De sentir sa chair contre la sienne.
- Tu prends la pilule ? Questionna-t-il lorsqu’il se rend compte qu’il était entré en elle sans préservatif.
- Tu me poses la question que maintenant ? Demanda Neyla en affichant un sourire amusé.
- En quoi ma question est drôle ? Bon sang, ma belle, ralenti le rythme.
- On fait que coucher ensemble et tu me poses la question que maintenant. Il semblerait que je commence à déteindre sur toi, petit pirate.
Joshua posa ses mains sur les hanches de la jeune femme et repris la cadence en main. Si elle continuait comme ça elle allait finir par lui faire perdre les pieds.
- Si je te disais non, petit pirate. Arrêterais-tu de t’amuser avec moi ?
Joshua contracta sa mâchoire. Elle était en train de s’amuser avec lui. De le torturer et elle adorait ça.
Neyla lâcha un cri de protestation lorsqu’il se retira d’elle pour se lever. La jeune femme dans ses bras.
- Tu veux savoir si j’arrêterai de m’amuser avec toi ?
Il se dirigea sur le bureau l’allongea dessus, se positionna devant son vagin tout en lui écartant les jambes un peu plus et la pilonna sauvagement. Neyla essaya de s’agripper au recoin du bureau mais les assauts de Joshua l’en empêchait. Joshua attrapa les bras de Neyla pour la maintenir en place et l’empêcher de glisser.
- Joshua… cria-t-elle.
- Qu’est-ce qu’il y a douce Neyla ? Tu veux que j’arrête de m’amuser avec toi ?
- Non, continue…
- Prends-tu la pilule ma belle ?
- Oui.
- Enfin une réponse. Si tu m’avais répondu, nous ne serions pas dans cette position inconfortable, susurra-t- il à son oreille.
- Plus vite, gémit Neyla.
- Vous êtes vraiment intransigeante, madame la directrice.
Joshua accéléra la cadence et finirent par jouir tous les deux à l’unisson. Il s’éloigna de Neyla, se dirigea dans la salle de bain puis revient avec un gant de toilette pour essuyer le sperme qui trônait fièrement sur la peau de Neyla.
- Je crois qu’une de tes partitions est foutue.
- Arrête de te tortiller, ma belle, dit-il en passant le gant sur son intimité.
- Tu es en train de m’exciter plus qu’autre chose.
Joshua souleva Neyla et la dirigea dans la salle de bain. Ouvrit le robinet de la baignoire et la glissa à l’intérieur après lui avoir enlevé son t-shirt. Une fois Neyla installé dans la baignoire il s’y glissa à l’intérieur. Il attrapa un autre gant et entreprit de laver chaque centimètre du corps de Neyla.
- Prime est ton nom ou prénom ?
- Le nom de ma mère. Quand elle s’est mariée, elle a voulu garder son nom et prendre celui de mon père.
- Pourquoi t’être présentée comme Neyla Prime alors ?
- Parce qu’il me fallait un nom d’espion.
- Tu n’arrives jamais à être sérieuse plus de deux secondes à ce que je vois, dit-il en glissant le gant au niveau de son intimité lui arrachant par la même occasion un gémissement. Je vais être dans l’obligation de m’amuser avec toi comme on s’est amusé sur mon bureau tout à l’heure.
- Je ne me suis jamais amusée, dans une baignoire, répondit-elle avec un sourire malicieux.
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