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Unité spéciale, équipe omega T2 - Tristesse et joie : Chapitre 6
Chapitre 6
Aksel regardait la jeune femme se débattre avec sa tenue militaire à l’arrière. Il s’arrêta à un feu rouge et entendit des sifflements provenant de la voiture à côté d’eux. Il leva les yeux dans son rétroviseur et vit Tae Yang la poitrine à l’air concentré sur son soutien gorge. Il serra les mains sur son volant au point d’avoir ses jointures blanches pour éviter de les poser sur la portière et défoncer la tronche de ses abrutis.
- Tu peux te dépêcher à enfiler un t-shirt, maugréa-t-il en redémarrant.
- Je crois que mon soutif est pété, dit-elle en le tendant vers l’avant pour lui montrer.
Une odeur de fruit des bois vient lui chatouiller les narines ramenant ses sens à leur partie de jambe en l’air. Il étouffa un juron lorsque son érection doubla de volume rendant son jean trop étroit.
- On récolte ce que l’on sème, ricana la jeune femme en posant ses yeux vers son entrejambe.
Aksel attrapa le soutien gorge et l’envoya valser devant le siège passager avant d’ajouter :
- Enfile un t-shirt.
- Que t’arrive-t-il ? La vue te déplaît ?
Aksel leva les yeux vers son rétroviseur et vit la jeune femme en train de se dandiner pour mettre son pantalon sous ses fesses mettant ainsi sa poitrine généreuse de nouveau à la vue de tous. La vue de son magnifique corps ne lui déplaisait pas, il l’excitait d’ailleurs au plus haut point à en juger la trique d’enfer qu’il avait. Ce qui lui déplaisait en revanche fortement, c’était le regard de tous les types qu’ils croisaient sur leur route. Il se gara brusquement sur le côté.
- Enfile ce t-shirt, ordonna-t-il en attrapant le haut vert kaki qui était posé sur la tête du fauteuil.
- Le manque de sexe te rend grognon, mon chéri.
Aksel cligna des yeux surpris de l’entendre appeler ainsi. Son cœur manqua un battement lorsqu’il la vit esquisser un de ses sourires qui avait le don de la déstabiliser. Qu’était-il en train de lui arriver ? Il essaya de rassembler ses esprits avant qu’elle ne se rende compte de son trouble.
- Tu devrais lâcher prise. Je me ferai une joie de jouer avec toi, dit-elle en arquant ses sourcils d’un regard provocateur.
- Très bien.
- Quoi ? Demanda-t-elle surprise.
- Viens sur moi et assouvis mon désir.
Aksel se mordit l’intérieur de sa joue en voyant le visage de la jeune femme septique avant que ses magnifiques lèvres roses n’affichent une moue adorable :
- Dieu du sexe mon œil. Tu es juste un petit sadique, ronchonna-t-elle en enfilant son t-shirt.
- Dieu du sexe ? Rien que ça ? Ne pu s’empêcher de rigoler Aksel.
- Ne jubile pas trop, dit-elle en passant devant. Tu viens de perdre ce titre quand tu m’as laissé en plan dans la salle de bain.
- Ceci est fâcheux, dit-il en posant sa main sur ses cuisses avant de remonter.
- Si tu ne comptes pas finir ce que tu as commencé. Je te conseille d’enlever tes mains agent spécial Aksel, dit-elle en lui donnant une légère tape sur la main.
- À vos ordres soldats, répondit-il amusé avant de se remettre en route.
- Alors tu vas me dire pourquoi on a interrompu une journée de baise pour aller à ton bureau un dimanche ?
- Le poseur de bombe a envoyé une lettre avec un ultimatum, répondit-il en se garant sur le parking.
Ils entrèrent dans un immense bâtiment où était inscrit Police Nationale en grand. Ils passèrent devant un hall sécurisé puis entrèrent dans un ascenseur. Lorsqu’ils arrivèrent dans le bureau de la NCI les locaux étaient en effervescence comme à chaque crise. Il y retrouva son mentor, le professeur Jenkins autour d’une table accompagné de sa coéquipière, Sibile, de Mathieu leur expert en informatique et de Gus, le monsieur muscle arrivé tout droit des Marines l’année dernière. Il chercha Yves et Katline les deux experts en profilage. Il les retrouva debout face à un écran blanc sur lequel était scotché les informations que l’équipe avait récolté ainsi que les leurs.
- Qu’est-ce que cette fille fait ici ? Dit Sibile en fusillant du regard Tae Yang qui regardait le plafond attentivement.
- Le Sergent Chef Seo Tae Yang est une experte dans son domaine et c’est la seule qui a réussi à désactiver les bombes de notre forcené, répliqua-t-il.
- Elle a fait exploser les bombes de la banque au lieu de les désamorcer !
- Elle a sauvé des milliers de vie, répondit-il en la fusillant du regard.
- On n’a pas besoin d’une personne instable émotionnellement sur les basques.
- De quel droit as-tu fait son profil ! Le Sergent Chef n’est pas notre suspect ! Fou toi ça dans le crâne ! s’emporta-t-il.
- Je suis ta coéquipière et j’ai…
- Depuis quand êtes-vous amoureuse d’Aksel ? dit subitement Tae Yang en détachant son regard du plafond.
- Quoi ? Vous délirez ? Je ne suis pas…
- Le mensonge est un péché, agent spécial Ha, répondit-elle avec un sourire effrayant sur le visage.
- Faites sortir cette fille, fulmina-t-elle.
- Que regardez-vous au plafond ? demanda Jenkins en ignorant comme à son habitude l'altercation.
Il vit la jeune femme tourner la tête vers le professeur avant d’afficher un sourire amusé sur les lèvres.
- Les caméras.
- Notre poseur de bombe ne peut pirater les caméras de sécurité de notre agence.
- Intéressant. Comment ça se fait qu’on a pu y arriver alors ? Dit-elle en montrant son téléphone portable.
Aksel écarquilla les yeux surpris en voyant la pièce dans laquelle ils se trouvaient ainsi que eux sur l’écran de son portable. Quand avait-elle réussi à faire ça ? Il ne l’avait pas quitté d’une semelle depuis qu’ils étaient sortis de l’appartement.
- J’avais raison ! cria Sibile.
- De qui voulez-vous parler quand vous dites « on » ? Questionna Jenkins.
Aksel vit un large sourire rayonnant s’afficher sur son visage avant que les portes ne s’ouvrent sur une bande de soldat. Il reconnu le Sergent Chef Ha Neul ainsi que le autres soldats qu’il avait vu dans le camps. Le soldat qui avait les cheveux coiffé impeccablement s’avança vers eux et afficha le salut militaire avant de dire :
- Sergent Major Wallace à votre service.
- C’est une blague ? Répliqua Sibile.
- Voici le Sergent Chef Moon Ha Neul experte en fusil d’assaut et diverses techniques de combats. Le Sergent Chef Dong Go expert en déminage et le Sergent Simon expert en fusil d’assaut et informatique.
- Tu m’as manqué ma beauté, roucoula le dénommé Dong Go en se frottant contre Tae Yang.
- Notre lieutenant nous a envoyé pour vous prêter main forte dans votre enquête.
Aksel serra ses poings avant de contracter sa mâchoire. Qui était ce type pour qu’il saute ainsi sur Tae Yang de cette manière ? Elle avait dit qu’ils étaient comme une famille mais sa façon de faire était loin de ressembler à celle d’un frère envers sa sœur. Il étouffa un juron lorsqu’il vit le Sergent Simon la tirer par le bras et la serrer dans ses bras.
- Et c’est quoi votre pouvoir à vous ? Demanda Gus septique face à ses soldats puérils.
- J’ai le pouvoir de supporter mes coéquipiers, répondit-il avec un visage de marbre sans laisser paraître la moindre émotion.
- Ça doit être dur, ricana-t-il en voyant Simon et Dong Go se disputer les bras de Tae Yang.
Aksel qui avait attrapé un stylo sans s’en rendre conte le brisa en deux lorsqu’il vit la jeune femme rire aux éclats. Il détourna son regard et croisa le regard du Sergent Chef Ha Neul qui le fixait sans rien dire.
- Garde à vous, lâcha subitement le Sergent Major Wallace.
Il vit les soldats se poster en ligne et se redresser à l’unisson.
- Je suis navré pour leur comportement, professeur Jenkins.
- Vous savez qui je suis ? Demanda-t-il surpris.
- Nous prenons soin des uns et des autres. Il allait de soit que nous n’allions pas laisser le Sergent Chef Seo Tae Yang seul sans personne pour assurer ses arrières.
Aksel se raidit en sentant le regard des 3 soldats se poser sur lui ainsi que celui du Sergent Major Wallace. Il risqua un coup d’œil vers Tae Yang qui leva les yeux au ciel. Aksel fronça les sourcils se demandant à quel point ils avaient mis la jeune femme sur surveillance. Étaient-ils là quand il avait doigté dans la rue ? Où avaient-ils accès à son appartement par le biais de la webcam de son ordinateur ? Il dévisagea un à un les militaires s’arrêtant sur le blondinet qui le fusillait du regard. Elle vit la jeune femme lui filer un coup de coude dans les côtes.
- Je présume que c’est vous qui avez piraté le système de surveillance du bâtiment ? questionna Jenkins en regardant le blond.
- C’est exact, monsieur.
Aksel vit le vieil homme hocher affirmativement la tête.
- Votre aide sera la bienvenue.
- Professeur ! S’indigna Sibile.
- Agent spécial Ha. Pouvez-vous faire un résumé à nos amis.
Aksel regarda sa coéquipière s’exécuter tout en prenant soin de ne pas cacher sa désapprobation en tendant violemment un dossier à chacun.
- Du calme, bébé. Il serait dommage de voir afficher des rides de contrariété sur ce magnifique visage, dit Dong Go en prenant son menton entre ses doigts.
Le jeune homme s’attendit à ce que sa coéquipière l’envoie paître mais elle se mit à glousser comme une collégienne à la place.
- Dong Go fait cet effet sur toutes les femmes, dit une voix féminine à ses côtés.
Il tourna la tête se demandant comment elle avait fait pour se poster à côté de lui sans qu’il ne s’en rende compte. Il avait déjà vu Tae Yang se déplacer incognito sans se faire repérer mais même si ses pas étaient furtifs, son odeur enivrante elle, la trahissait. Pour ce qui était de cette jeune femme… Non seulement, il n’entendait pas ses bruits de pas, mais aussi ne l’entendait pas respirer et ne sentait aucune odeur émanant d’elle. C’est lorsqu’il croisa son regard vert glacial qu’il comprit les paroles de Tae Yang : « Ha Neul et Simon ont travaillé jour et nuit sur des cibles à des centaines de mètres au point d’en avoir les yeux qui saignent… »
- Tae Yang ! cria la voix de Simon. Tu viens m’aider à faire la programmation ?
- Comme si tu avais besoin de moi, répondit-elle en faisant tourner sa chaise à roulette.
- Il me faut bien une distraction pour faire mon travail.
Aksel serra les poings et détourna le regard en voyant Simon tirer la chaise de la jeune femme vers lui.
- Votre jalousie, n’a pas lieu d’être, agent spécial Kim, dit-elle d’une voix amusé.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Vous regardiez Dong Go comme si vous vouliez lui briser la mâchoire sans parler de Simon. Je parie que vous êtes en train de penser aux moyens de lui arracher les membres tout ça en faisant passer pour un accident.
- Vous avez beaucoup d’imagination.
- Et moi, je suis sur que vous savez où je vais vouloir en venir.
Aksel sentit le regard d’Ha Neul l’analyser avec attention avant de poursuivre :
- Vous devez sans doute avoir compris que nous savions parfaitement ce que vous avez fait à Tae Yang toute la nuit.
- Vous…
- On aurait laissé courir si vous étiez une passade pour Tae Yang mais il s’avère que vous ne l’êtes pas, dit-elle en levant la main pour l’interrompre. Alors je vais aller droit au but et parler au nom des membres de mon unité. Si vous faites du mal à Tae Yang. Je vous éviscérais et exposerai vos boyaux à l’air libre aux yeux de tous pour faire comprendre aux prétendants suivants qu’on ne joue pas avec notre petite sœur.
- Je ne comptais pas jouer, répliqua-t-il sèchement.
- Alors je suis ravis de voir que nous pourrions nous entendre, dit-elle en lui donnant une tape dans le dos.
Aksel regarda la jeune femme se diriger vers Wallace. Comment une femme aussi petite pouvait être aussi effrayante ? Il secoua la tête avant de lever les yeux vers Tae Yang qui le regardait en suçant une sucette avec cette lueur dans les yeux qui ne la quittait plus depuis leur partie de jambe en l’air. Il plissa des yeux, avant de relever sa veste pour montrer ses menottes à ses hanches avant de secouer négativement la tête. Il regarda la jeune femme sortir sa sucette de sa bouche avant de la lécher sensuellement. Il afficha un sourire amusé avant de se tourner brusquement pour se concentrer sur ce le tableau qu’il avait devant les yeux.
- Nous avons trié les dossiers d’inscriptions et rejeté les hommes de plus de 35 ans et moins de 26 ans, expliqua Katline.
- Nous avons ensuite répertorié ceux qui ont de la famille parmi les militaires et on s’est retrouvé de 50 dossiers à 10, poursuivit Yves.
Aksel se raidit en sentant le parfum si enivrant de la jeune femme arriver jusqu’à ses narines. Comment allait-il arriver à ses concentrer si elle continuait à ce petit jeu avec lui ? Il sentit son jean devenir trop étroit lorsqu’elle colla son corps contre le sien et lui caresser les fesses.
- Vous pouvez rajouter un autre critère, dit-elle en suçant sa sucette innocemment.
- Laquelle ? Questionna Katline.
- Un militaire de sa famille est mort pendant son service.
- Sur quoi vous vous basez pour dire ça ?
- C’est mon petit doigt qui me l’a dit, répondit-elle avec un large sourire avant de s’éloigner.
Aksel regarda la jeune femme disparaître, inquiet. Il avait immédiatement vu son expression changer l’espace d’une seconde avant de se cacher derrière ce faux sourire. Il repensa aux paroles qu’elle lui avait dit quand il lui avait demandé comment elle savait tout ça au sujet du poseur de bombe. Elle lui avait répondu qu’ils étaient pareils… Il repensa également aux paroles qu’elle avait eu en lui disant qu’elle était également brisée. Qui avait-elle perdu pour être aussi détruite ? Elle posa ses yeux sur chaque membre de son unité et compris qu’il en manquait un.
- Où est Seung Ki ? demanda-t-il en sentant la présence d’Ha Neul à ses côtés.
- Il est tombé au combat.
- Est-ce que Tae Yang et lui…
- Seriez-vous jaloux d’un mort, agent spécial Kim ? ricana la jeune femme.
- Ils étaient amoureux ? Demanda-t-il en levant les yeux au ciel.
- Tout autant qu’on peut être amoureux de la première personne avec qui on s’envoie en l’air pour la première fois.
Aksel ferma les yeux et sentit une pointe de jalousie l’envahir. Comment pouvait-il être jaloux d’un mort ? Il mit ses mains à ses poches et sentit les comprimés d’oxycodone dans sa poche. Elle ne prenait pas les cachets à outrances pour un amour d’enfance mais pour autre chose. Quelque chose de plus traumatisant. Il repensa à son épaule et à sa façon d’affronter le danger pour se sentir vivant.
- Elle a faillit mourir, ce jour là, n’est-ce pas ?
- Vous croyez qu’on passe nos vies à tricoter, agent spécial Kim ? répliqua-t-elle sèchement.
- Répondez à ma question.
- Nous sommes morts, cria Dong Go en s’étirant de sa chaise roulante au loin.
- Dong Go, ferme la, maugréa Simon.
- Je suis mort 10 minutes et Tae Yang une demi heure.
Aksel sortit les comprimés de sa poche tout en assemblant les pièces du puzzle. Elle avait non seulement perdu un être qui lui était cher mais en plus elle avait fini par mourir un court instant. Pas étonnant qu’elle se soit attachée à ses drogues… Il balança les comprimés à la poubelle et alla à sa recherche. Il ouvrit les toilettes pour dame et la découvrir assise sur le bord de l’évier.
- Je pensais que tu mettrais moins de temps à venir me rejoindre, répondit-elle en suçant effrontément sa sucette.
Aksel s’avança vers elle et se plaça entre ses jambes avant de poser ses mains sur sa main droite et de tirer sa sucette à sa bouche.
- On dirait que le dieu du sexe est revenue, dit-elle en se léchant les lèvres.
- Tu as pris quelque chose ? demanda-t-il en libérant sa main détenant la sucette.
- J’aurais bien aimé prendre quelque chose mais tu refuses de me la donner.
- J’ai besoin de savoir si tu as pris quelque chose depuis hier soir, Tae Yang.
- Tu n’es vraiment pas amusant aujourd’hui, dit Tae Yang en le poussant pour descendre.
- Il faut que je sache.
- Pourquoi ?
- Ton état émotionnel…
- On croirait entendre ta coéquipière, dit-elle en lançant sa sucette à la poubelle.
- Alors réponds moi ! s’emporta-t-il.
Tae Yang s’avança vers lui, déboutonna sa veste avant de la lâcher au sol.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je te réponds en te montrant, dit-elle en enlevant ses chaussures.
- On est dans un immeuble rempli de flic, Tae Yang, maugréa-t-il. Tu ne peux pas faire des phrases comme n’importe qu’elle femme censée ?
- Ce ne serait plus aussi marrant, répondit-elle en lui balançant son pantalon au visage.
- Tae Yang…
Il ne quitta pas des yeux la jeune femme qui s’avançait vers lui sur la pointe des pieds tout en détachant ses cheveux. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur elle lui attrapa sa main droite et la glissa sous l’élastique de sa culotte la guidant vers son intimité.
- Je te laisse contrôler le reste par toi-même.
Aksel déglutit lorsqu’il sentit son intimité remplie de désir. Cette magnifique femme complètement déjantée accro à la morphine était en train de le rendre dingue. Il posa son front contre le sien et ferma les yeux tout en contractant sa mâchoire essayant de contrôler ses pulsions sexuelles qui ne cessait de croître en sa présence mais en vain. Ses doigts se mirent à bouger à son insu tandis que sa main gauche se fourra sous le t-shirt de la jeune femme.
- Prends-moi Aksel, lui chuchota-t-elle à l’oreille. J’ai besoin de ma dose de toute urgence, poursuivit-elle en lui mordillant le lobe de son oreille.
- On est dans un bâtiment rempli de flic, dit-il d’une voix torturé.
- Qu’il vienne regarder si ça leur fait plaisir, répondit-elle en lui léchant le cou.
Aksel sentit les barrières de sa raison se briser lorsqu’il sentit la main de Tae Yang se faufiler sous son jean et attraper son sexe en érection.
- Aksel. J’ai besoin de…
Aksel fondit sur ses lèvres, avant de la retourner et de la pencher en avant contre les lavabos. Il baissa sa culotte, sortit son sexe en érection, se plaça devant son intimité et entra sans sommation arrachant un cri d’extase à la jeune femme. Il lui agrippa ses hanches et la martelas sans relâche. Elle essaya de se cramponner à l’évier mais celui-ci se cassa libérant ainsi un jet d’au froide sur eux.
- Aksel… oh oui… plus fort ! Aksel !
Il tendit la main vers elle souleva son t-shirt dévoilant sa magnifique poitrine. Il pinça un de ses tétons tandis qu’avec son autre main, il alla titiller son clitoris.
- Oh bordel, hurla-t-elle. Aksel !
Il libéra son sein et libéra sa main sur son buste l’aidant à se relever. Il l’obligea à tourner la tête vers lui et glissa sa langue dans sa bouche, étouffant ainsi ses gémissements d’extases. Aksel sentit les parois intimes de la jeune femme se resserrer signe d’un orgasme imminent. Il la retourna, la posa sur le rebord du lavabo et poursuivit ses vas et vient. Il vit la jeune femme se recourber et poser ses mains sur le miroir, exposant ainsi sa magnifique poitrine. Il porta un de ses seins à sa bouche et se mit à le suçoter avant de s’attaquer à l’autre.
- Aksel…
- Redis le, dit-il en plongeant le plus profondément possible en elle.
- Aksel… Aksel…
- Regarde moi, ma belle.
Il aida Tae Yang à se redresser, il l’embrassa tout en donnant un dernier coup de rein avant que l’extase vienne les saisir tous les deux. Il l’embrassa encore une fois et s’apprêta à se retirer mais la jeune femme serra ses jambes autour de ses hanches.
- Ne t’en va pas.
Aksel leva la main pour chasser ses cheveux mouillées de son visage avant de se pencher et de déposer un baiser délicat sur son front puis sur ses lèvres.
- Je comptais partir nulle part, dit-il avant de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui.
Il sentit la jeune femme se détendre et serrer à son tour son corps. Que lui arrivait-il ? Lui qui était d’habitude à longueur de journée à cran, se retrouvait serein et… heureux ? C’était comme si tout son être avait trouvé ce qui lui manquait. Il huma l’odeur de la jeune femme et son cœur se mit à battre la chamade.
- Dépêchez-vous de terminer ce que vous avez commencé et sortez ! dit la voix d’Ha Neul derrière la porte.
- Elle était derrière la porte depuis le début ? questionna Aksel en se redressant.
- J’ai autre chose à foutre que vous écoutez baiser, maugréa Ha Neul en donnant un coup de pied dans la porte. Bougez votre cul !
- On ferait mieux d’y aller avant qu’elle ne rentre.
- Elle n’osera tout de même pas.
- Non.
Aksel cligna des yeux en comprenant qu’elle n’était pas du tout convaincue par ce qu’elle affirmait. Il se retira en elle, enleva sa chemise et la passa sous l’eau.
- Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle amusée.
- D’après toi ? dit-il en arquant son sourcil.
- Tout ce que tu es en train de faire c’est de m’exciter de nouveau.
Il stoppa son geste et leva les yeux vers Tae Yang qui se mit à rire subitement.
- Préviens moi lorsque tu auras fini de jouer avec moi, dit-il en continuant à la nettoyer.
- Ce ne serait plus marrant si je le faisais, répondit-elle en l’attrapant par le t-shirt le tirant contre elle.
- Tae Yang ! N’y pense même pas ! Gueula la voix d’Ha Neul derrière la porte.
Aksel entendit la jeune femme étouffer une menace de mort à l’encontre de sa sœur d’arme avant de poser les pieds au sol. Elle attrapa sa culotte et son pantalon et se dandina pour le remontrer sous le regard captivé d’Aksel. Une fois entièrement vêtue, elle se retourna vers lui et lui tendit la main.
- Tu ferais mieux d’y aller en premier, dit-il en se grattant la gorge.
- Pourquoi ? Oh ! Tu veux de l’aide ? demanda-t-elle avec un sourire espiègle.
- Je doute que ton aide puisse arranger quoi que ce soit. Je dirai même que ça risquerait d’empirer.
En effet son sexe se durcit encore plus en voyant la jeune femme se mordre sa lèvre inférieure tout en le détaillant aussi effrontément.
- Bouge ton cul hors de cette pièce soldat, avant que je ne défonce cette porte, menaça Ha Neul.
Le cœur d’Aksel manqua un battement lorsqu’il vit la jeune femme afficher une grimace qu’il n’avait jamais vu jusque là tout en fusillant la porte du regard. Elle s’apprêta à sortir mais fit demi tour et embrassa langoureusement le jeune homme.
- Je vais compter jusqu’à 3 !
Tae Yang se détacha de ses lèvres avec un soupir mi frustré mi énervé. Il la vit foncer vers la porte et l’entendit s’énerver sur sa meilleure amie :
- Qu’est-ce que tu peux être casse couille des fois !
- T’as de la chance que ce soit moi qui soit venue te chercher et pas Dong Go !
Aksel secoua la tête avant de reporter son attention sur le miroir. Il leva la main vers son cou et vit un énorme suçon. Quand avait-elle réussi à faire ça ? À l’évocation d’un suçon son sexe se mit à tressauter dans son caleçon.
Il se plaça à côté du robinet intact et se passa de l’eau glacée sur le visage pour essayer de reprendre le contrôle de son corps. Comment pouvait-il se comporter comme un gamin en rut ? Il baissa les yeux et vit que l’énorme bosse sous son jean était toujours présente. Il pencha sa tête à droite et gauche et ferma les yeux essayant de se contrôler sur quelque chose de déplaisant. Mais le corps de la jeune femme vient s’immiscer directement dans son esprit.
- Respire, Kim, maugréa-t-il en refermant de nouveau les yeux.
Le corps dénudé de la jeune femme surgit accompagné par ses cris de jouissances.
- Quand ceci m’arrive, j’occupe mon cerveau avec quelque chose de moins attractif, dit la voix du professeur à côté de lui.
- De moins attractif ? répéta-t-il.
- Je répertorie tous les tueurs en série que j’ai arrêté, dit-il en regardant le robinet cassé d’un air amusé.
Aksel se posta sur le côté pour laisser l’évier intact au professeur et suivit son conseil. À son grand soulagement sa méthode marcha.
- Cette fille doit être très intéressante pour que tu réagisses ainsi.
- On peut dire ça oui, répondit-il en se grattant l’arrière de la tête.
- Quelque chose te tracasse ?
- J’ai peur de la briser encore plus qu’elle ne l’est.
- On ne peut briser quelqu’un qui n’a plus envie d’être brisé, fils.
- Que voulez-vous dire ?
- Qu’elle a trouvé un moyen de chasser ses propres démons en te laissant entrer dans son cœur.
- Qu’est-ce qui vous fait croire que…
- Son regard, fils. Un regard est le reflet de l’âme, l’aurais-tu oublié ? dit-il en sortant.
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