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Chapitre 8
- Comment ça disparu ! S’emporta Aksel.
- Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le mot disparu, soldat ? Maugréa Shi Jin en passant sa main derrière sa tête.
- Elle était beaucoup trop calme quand on a voté contre. J’aurais du le voir venir.
- Vous avez voté contre quoi ?
- Elle voulait rejoindre ce barge.
Aksel se souvient du moment où il était sorti des toilettes et avait vu le groupe de soldat assemblé autour d’une carte. Tous semblaient tendus et regardaient Tae Yang sur leur garde. Sur le moment, il pensait qu’ils réfléchissaient à une stratégie même si ses signaux lui indiquaient de se tenir sur ses gardes. Un bruit se crissement de pneu attira son attention. Le reste de l’équipe de soldat se dirigea vers leur lieutenant.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Questionna Dong Go.
- Shi Jin a été assommé par le poseur de bombe avant d’enlever Tae Yang.
- Comment a-t-il pu enlever un soldat aussi entraîné ? Questionna Dae Yong.
- Gaz soporifique, répondit Shi Jin.
- Il faut appeler la base pour qu’ils activent le traceur de Tae Yang.
- Son traceur ne fonctionne plus, soupira Shi Jin.
- Comment ça, il ne fonctionne plus ? demanda Ha Neul à bout de patience.
- Les électrochocs qu’on nous a balancés quand on a cessé de respirer, ont endommagé nos traceurs, dit Dong Go en grimaçant.
- Si vous le saviez alors vous auriez du les remplacer ! s’emporta Ha Neul.
- Pourquoi tu t’énerves contre moi ? Tu devrais plutôt t’énerver sur Lullie. C’est elle qui a bousillé nos traceurs !
- Il est où le binoclard avec les lunettes ? Demanda Simon.
- Ce n’est pas le moment de jouer les tortionnaires, maugréa Ha Neul.
- J’ai besoin de son ordinateur pour tracer le signal de ma montre.
- Tu crois que c’est le moment de chercher ta foutu montre ? S’emporta Ha Neul.
- Tu savais ce qu’elle s’apprêtait à faire alors tu lui as glissé ta montre dans sa veste, dit Aksel en se remémorant la scène de leur câlin magique.
- Ouais.
Aksel leva son poing et l’abattit sur le visage de Simon qui passa de la surprise à la fureur.
- Je vais t’arranger le portrait, espèce d’enfoiré ! Lâchez-moi !
- Viens, je t’attends.
- Ça suffit ! Hurla Shi Jin. Simon va activer le traceur de ta montre. Et vous abstenez vous de passer vos nerfs sur mes soldats.
Aksel se libéra de la poigne de Wallace et se dirigea vers sa voiture plus furieux que jamais. Comment avait-il pu la laisser faire ce qu’elle avait en tête alors que ça mettrait sa vie en danger ! Il sentit quelque chose lui toucher sa jambe droite. C’était Max qui l’avait suivit et tenait la veste de la jeune femme dans sa gueule. Il l’attrapa et trouva la montre de Simon à l’intérieur. Il serra la montre dans sa main et s’apprêta à le jeter violemment contre le sol lorsqu’il vit Max se redresser, tendre ses oreilles tout en reniflant l’air. Elle fit un tour sur elle-même avant de pousser deux légers aboiements.
- Max, appela Ha Neul en la rejoignant. Qu’est-ce que tu as ?
- Elle sent Tae Yang, dit-il en courant après l’immense molosse.
- Simon, cria Ha Neul. Laisse tomber ton traçage sa veste est ici.
- Où est-ce que tu vas ? Appela Shi Jin.
- Max a sentit quelque chose.
Ils suivirent Max à quelques mètres de là, dans un bâtiment abandonné. Ils dégainèrent leur 9 millimètre ainsi que leur lampe torche et entrèrent sur le quivive. C’est lorsqu’ils arrivèrent au dans ce qui semblait être un sous sol qu’ils entendirent un hurlement étouffé par une porte blindé. Max s’assit devant la porte et donna un coup de patte dessus.
- Wallace. Tu peux ouvrir ce truc ? Demanda Shi Jin.
- C’est une porte sécurisée. Ça risque de prendre du temps.
Un autre hurlement étouffé se fit entendre de l’autre côté de la porte. Aksel serra sa mâchoire et étouffa un juron en s’imaginant ce que ce dégénéré était en train de faire à la jeune femme.
- Dépêche-toi d’ouvrir cette merde, ordonna Shi Jin.
Aksel regarda Wallace secouer la tête avant de ranger son 9mm et de sortir deux tournevis et de s’attaquer au boîtier situé à côté de la porte. Dès qu’il retira la première vis, un clic se fit entendre. Dong Go, Simon et Ha Neul pointèrent leur arme vers la porte pendant que celle-ci était en train de s’ouvrir.
- Salut la compagnie, dit Tae Yang en les saluant avec une main qui n’était pas la sienne.
- Tu te fous de nous ! S’emporta Ha Neul en lui balançant son poing vers son épaule.
- Tu te lances dans la collection des restes d’humain ? Ricana Dong Go en rangeant son 9mm.
- Je suis tombée dessus par hasard, dit-elle en lançant la main tranché et un œil sur le côté.
- Aidez-moi, gémit une voix agonisante un peu plus loin. Cette fille est folle.
- Merci, répondit-elle avec un large sourire.
Aksel passa devant les soldats et se dirigea vers le poseur de bombe qui était plutôt mal en point.
- Vous êtes en état d’arrestation, commença-t-il. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Vous avez droit à un avocat si vous n’en avez pas il vous sera…
Six détonations retentirent dans la pièce d’un seul coup. Aksel pointa son arme vers l’endroit d’où étaient partis les tirs. Shi Jin, Dae Yong, Ha Neul, Simon, Wallace et Dong Go avaient tous leur arme pointée dans la même direction.
- Vous avez perdu la tête ! S’emporta-t-il.
- Qui lui a tiré dans les couilles ? Questionna Dong Go en grimaçant.
- C’est moi, dit Ha Neul en rangeant son arme.
- Vous venez de tuer une personne de sang froid.
- À la guerre comme à la guerre, ricana Simon.
- On ne s’en prend pas à un des notre sans en subir les conséquences, répliqua Dae Yong.
- Vous vous foutez de moi ! Vous n’êtes pas à l’armée. Ce type était un suspect civil et non militaire !
- Ce type a été accepté dans l’armée depuis 1 mois.
- S’il avait été accepté dans l’armée nous l’aurions su.
- Vraiment ? répondu Shi Jin avec un sourire énigmatique.
Aksel cligna des yeux surpris par l’audace de son interlocuteur. Ils allaient faire passer ce type pour un militaire pour justifier leur acte… Tuer un civil était interdit au sein de l’armée, un militaire dangereux qui menace des civils en revanche était autre chose…
- L’équipe de nettoyage est en route, dit Dae Yong en rangeant son téléphone portable.
Aksel s’apprêtât à répliquer lorsqu’il vit Tae Yang chanceler. Il fonça vers elle et la rattrapa avant qu’elle ne touche le sol.
- Sors Tae Yang de là, dit Shi Jin en prenant une photo du corps du poseur de bombe.
Il réprima son envie de lui demander pourquoi il prenait une photo puis passa ses bras sous le corps trempe de Tae Yang et se dirigea vers la sortie.
- Elle est blessée ? Demanda un ambulancier qui se dirigeait vers eux.
- Non, répondit-il en la serrant contre elle.
- Nous devons l’examiner.
- Je m’en occupe, dit-il en se dirigeant vers l’immense voiture noire accompagné de Max.
Il ouvrit la portière et glissa à l’intérieure Tae Yang qui réprima une grimace. Il la mis à position et s’apprêta à mettre sa ceinture lorsqu’il la vit ouvrir les yeux.
- Salut beau gosse, dit-elle avec un faible sourire.
- Est-ce que ça va ?
- Je dois t’avouer que ça irait mieux si je pouvais planer, répondit-elle en grimaçant.
Aksel caressa les marques sur ses poignets puis leva ses doigts sur sa tempe.
- Tu m’as foutu une de ses trouilles, murmura-t-il d’une voix serrée.
- Je savais que tu me trouverais.
- Tu t’es sortie de là toute seule.
- Je n’ai jamais été du genre patiente. Et puis, je voulais faire quelque chose qui n’a pas arrêté de me trotter dans la tête depuis tout à l’heure, chuchota-t-elle en tirant sur son gilet par balle tout en approchant son visage du sien
- Ah oui ? Et quoi ? Demanda-t-il un sourire provocateur sur les lèvres en comprenant où elle voulait en venir.
- Abuser de toi avec pour seul vêtement ce magnifique gilet par balle, répondit-elle avec un large sourire sur les lèvres.
- Ça va pouvoir s’arranger, dit-il en fonçant sur ses lèvres.
- Vous pouvez avoir pitié pour ceux qui vont être privé de sexe pendant 2 semaines et vous planquer ailleurs pour baiser ! Ronchonna Ha Neul dehors.
- Elle a le don de voir à travers les vitres teintés ou quoi ? demanda Aksel frustré.
- J’ai le don d’avoir une très bonne oui ! S’énerva Ha Neul.
- Fou le camp, Ha Neul, dit Tae Yang en embrassant le cou d’Aksel tout en défaisant son gilet par balle pour lui enlever son t-shirt.
- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Simon.
- Tae Yang prend sa dose, maugréa Ha Neul.
- On ferait mieux de sortir, dit-il en serrant sa mâchoire et fermant ses yeux.
- Ouais. Une fois qu’on aura fini de s’amuser, dit-elle en lui défaisant le bouton de son jean.
- Tae Yang. Ils pourraient entendre.
- On te rassure, on entend très bien, cria Simon.
- Je peux me joindre à vous ? Lança Dong Go.
Tae Yang maugréa une injure avant de se pencher sur Aksel pour ouvrir la portière.
- Foutez le camp !
- On surveille tes arrières, dit Wallace en hochant la tête avant de se retourner.
- Qu’est-ce qu’il fait ? Questionna Aksel.
- Il surveille nos arrières, soupira la jeune femme avant de fermer la portière
- Ils vont rester là ?
- Je crains qu’on va devoir s’y faire, soupira la jeune femme.
- Tu plaisantes ?
- Ils ne vont pas me lâcher la grappe d’aussitôt. Ils commençaient à peine à me laisser tranquille avant de te rencontrer.
- Te laisser tranquille ? Ils nous ont suivit jusqu’à mon appartement.
- Ils sont très protecteur, répondit-elle en grimaçant.
- C’est plus que de la protection. Ta copine m’a menacé de m’éviscérer et d’exposer mes boyaux à l’air libre.
Aksel se retient de respirer en entendant le rire cristallin de la jeune femme. Il tendit la main et posa ses doigts sur ses lèvres charnues qui avaient le don de l’envoûter.
- Je t’aime, lâcha-t-il subitement.
Il retient sa respiration en voyant le visage de la jeune femme se figer. Il compta jusqu’à 10 et commença à paniquer en s’apercevant qu’elle adoptait toujours la même pose.
- Dit quelque chose, murmura-t-il avant de toucher sa mèche de cheveux.
Il la vit cligner des yeux avant de lever sa main vers son visage et caresser sa joue. Elle se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres avant de s'éloigner. Il regarda ouvrir la bouche et s’attendait à ce qu’elle se cache derrière une de ses paroles salace mais celle-ci, afficha un léger sourire avant de lâcher :
- Je t’aime aussi.
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Chapitre 7
- On a localisé l’emplacement des trois premières bombes, dit Simon en se dirigeant vers une carte de la ville ?
Il attrapa un marqueur et dessina trois ronds à l’opposé.
- Cet espèce d’enfoiré vise les endroits les plus remplis à cette heure-ci, maugréa Ha Neul.
- On va devoir se séparer, dit Wallace en s’approchant de la carte tout en fronçant les sourcils.
- Tu ne sais plus compter, mec ? Trois endroits. Deux démineurs. Comment on fait ? questionna Dong Go en portant un énorme beignet à sa bouche.
- L’équipe de déminage va devoir nous prêter main forte.
- Au cas où tu l’aurais oublié, l’équipe de déminage est composée que de nullité, répondit Simon en ricanant.
- Tae Yang ? Une idée ? Demanda Wallace.
- Bernardo m’a donné rendez-vous.
Ses frères d’armes tournèrent la tête vers elle à l’unisson. Ce fut Ha Neul qui parla la première.
- Il en est hors de question.
- Si je n’y vais pas alors il continuera à jouer. Et plus le jeu avancera et plus il sera sadique.
- C’est beaucoup trop dangereux.
- Je suis du même avis qu’Ha Neul, dit Simon.
- Dong Go ?
- Tae Yang a raison.
- Tu as perdu la tête ? L’envoyer là bas reviendrait à se faire sauter elle-même la cervelle ! S’énerva Ha Neul.
- Wallace ?
- Nous devons trouver une autre solution.
Tae Yang leva les yeux au ciel en entendant la dernière voix trancher. C’est dans ce genre de situation qu’elle détestait la démocratie. Elle savait parfaitement qu’il n’y avait pas d’autres solutions. Elle devait aller là-bas et arrêter ce type une bonne fois pour toute. Mais comment faire ? Elle ne pouvait pas prendre le risque de disparaître pour aller rejoindre se tarer alors que des bombes étaient activées… Elle tourna la tête vers la carte sur laquelle était dessinée des ronds blancs et pencha la tête sur le côté.
- Promets-moi de faire attention.
Tae Yang tourna la tête vers Simon qui se tenait à côté d’elle, le regard sur la carte.
- Je sais que tu feras le contraire de ce qu’on a décidé, poursuivit-il.
Tae Yang sentit le regard de Ha Neul sur sa nuque ainsi que celui de Dong Go. Ils se méfiaient d’elle ça ne faisait aucun doute alors pourquoi ne faisaient-ils rien ?
- Tu n’as pas à t’inquiéter, je me rangerai sur l’avis du groupe.
- Ça toujours été difficile de savoir quand tu dis la vérité ou un mensonge, dit Simon avec un léger rictus. Sauf que cette fois-ci, je sais que tu mens.
- Et qu’est-ce qui te fait dire ça ? demanda-t-elle avec un sourire sur les lèvres.
- Tu as le même regard que lorsque le Général t’a interdit de secourir le lieutenant et Ha Neul en Uruk.
- C’est le regard que j’ai lorsque je réfléchis.
- J’ai déjà perdu un frère, Tae Yang, dit-il d’une voix attristé. Et je ne supporterai pas de perdre encore quelqu’un d’autre.
Tae Yang attira Simon dans ses bras et le serra contre elle.
- Tu ne me perdras pas, beau gosse, dit-elle en s’éloignant avant de poser un bisou sur sa joue.
- Tu as intérêt, répondit-il en s’éloignant pour rejoindre Dong Go.
- C’était quoi ça ? Demanda la voix d’Aksel dans son dos.
- Un câlin magique. Il a le don de recharger une partie de la batterie.
- Et c’est quoi qui recharge entièrement une batterie ? Questionna-t-il en plissant des yeux.
Tae Yang s’approcha de lui, se mit sur la pointe des pieds et lui murmura à l’oreille d’une voix sensuelle :
- Je te laisse deviner.
Elle frôla l’entrejambe du jeune homme et sentit le membre viril du jeune homme se réveiller à l’intérieur de son jean. Lorsqu’elle s’éloigna d’Aksel celui-ci la regardait intensément avec une lueur de désir dans ses magnifiques yeux sombre. Elle se mordit la lèvre inférieure en le voyant fermer les yeux et contracter sa mâchoire. Jamais de toute sa vie, elle n’avait vu un garçon aussi magnifique. Elle leva la main vers son visage et lui caressa la joue avant de s’arrêter sur ses lèvres si attirante. Elle le vit pencher la tête et attraper sa main dans la sienne. Lorsqu’elle croisa son regard, son cœur manqua un battement. Il ouvrit légèrement la bouche mais ne disait rien. Seul ses yeux parlaient pour lui. Ils étaient en train de lui renvoyer tout ce qu’il ressentait en cet instant. Son désir à son égard, sa crainte et… son amour ? Tae Yang déglutit en voyant le jeune homme déposer ses lèvres sur sa main tout en levant les yeux vers elle.
- Quand vous aurez fini de roucouler tous les deux, on pourra y aller ? dit Dong Go à côté d’eux.
Lorsqu’ils arrivèrent dans le centre commercial ils eurent l’étonnante surprise de voir leur lieutenant ainsi que leur sous-lieutenant, adossé contre la Jeep militaire.
- Il n’a pas l’air content, chuchota Simon en sortant de la voiture.
- Je sens qu’on va passer un mauvais quart d’heure.
- Parle pour toi. La dernière fois qu’on a désobéis à un de ses ordres, j’ai été privée de sexe pendant une semaine, maugréa Ha Neul.
- C’est donc ici que vous vous cachez, dit Shi Jin en se redressant les surplombants de sa hauteur.
- Tu n’as pas eu notre note ? questionna Ha Neul.
Shi Jin remonta ses lunettes de soleil sur la tête puis afficha un sourire diabolique avant de lâcher :
- Elle a du se perdre en même temps que ton droit d’accès à mon corps pendant 2 semaines.
- 2 semaines ? S’indigna Ha Neul.
Dong Go et Simon se mirent à rigoler mais stoppèrent net en entendant leur sous-lieutenant leur hurler dessus.
- Vous vous croyez à la maternelle, soldats ?
- Non, sous lieutenant, hurlèrent-ils à l’unisson.
- Vous avez de la chance qu’on ait remarqué votre disparition avant le Général !
- C’est qu’on ne voulait pas vous déranger avec de la paperasse inutile, sous lieutenant, répondit Wallace.
- Ça c’est à moi d’en juger, Sergent Major, répondit Shi Jin.
- Pardonnez-nous, lieutenant.
- Donnez nous un résumé de la situation.
Tae Yang écouta d’une oreille Wallace résumer tout depuis le début à leur lieutenant. Elle tourna la tête et regarda Aksel donner des ordres aux policiers qui étaient en train de vider les lieux. Lorsqu’il leva les yeux vers elle une vague de chaleur l’envahit. Elle se mordit la lèvre inférieure pour essayer de contrôler ses pulsions. Ce type était magnifique quoi qu’il fasse. Que ce soit en dormant, quand il s’énervait ou donnait des ordres. Elle repensa à son visage lorsqu’il jouissait et une vague de désir la percuta de plein fouet. Elle le vit plisser des yeux avant de secouer la tête et afficher un sourire amusé.
- Dae Yong, appelle l’équipe alpha qu’ils s’occupent de la bombe du restaurant étoilé.
- À vos ordres, dit-il en s’éloignant.
- Équipe 1 : Dong Go, Simon, Wallace et Dae Yong, vous vous rendrez au centre commercial.
- À vos ordres, lâchèrent les deux à l’unisson.
- Équipe 2 : Tae Yang et Ha Neul avec moi. Nous nous chargerons du musée.
- Qu’est-ce qu’on fait avec la NCI ? Questionna Simon en montrant l’équipe regroupée au loin.
- Ne bougez pas, soupira Shi Jin.
Tae Yang regarda leur lieutenant se diriger vers le groupe et faire brièvement le salut militaire. Il se retourna après quelques minutes de discussion et leur fit signe de s’avancer.
- Katline, Gus et Sibile avec l’équipe 1, dit le professeur Jenkins. Yves, Mathieu et Aksel vous irez avec l’équipe 2.
- Je devrais rester avec mon coéquipier, professeur, dit Sibile d’une voix sèche.
Tae Yang tourna la tête et dévisagea la jeune femme qui jetait des coups d’œil à Aksel. Une pointe de jalousie s’insinua en elle, lui soufflant de foutre son poing sur ce magnifique visage pouponnée pour marquer son territoire. Elle avait immédiatement compris que l’agent spécial Ha avait des vus sur Aksel dès qu’elle avait rencontré le petit groupe dans le cinéma. Au début ça lui était complètement égal, elle trouvait cela même amusant mais là… elle rêvait de lui arracher les yeux avec une petite cuillère.
- Ton coéquipier va survivre sans toi, Sibile. Ne t’en fais pas, répondit Jenkins d’une voix lasse.
- Mais…
- Allons-y, trancha Shi Jin.
La première équipe s’engouffra dans le centre commercial tandis que l’équipe 2, se dirigea vers deux voitures noires. Shi Jin, Tae Yang, Ha Neul et Max, dans l’une et l’équipe de la NCI dans l’une.
- 2 semaines ? s’emporta Ha Neul dès que les portes furent fermées. Tu avais cas balancer 1 mois tant que tu y étais.
- Réjouie toi que ce soit aussi court, maugréa-t-il.
- Aussi court ? Tu te fous de moi ? Pourquoi suis-je la seule à être puni dans l’histoire.
- Parce que c’est toi qui a eu l’idée, de t’incruster.
- N’importe quoi.
- Je te connais Ha Neul.
Tae Yang les écouta se disputer avec un sourire sur les lèvres. Ses deux là étaient irrécupérable. Ils passaient leur temps à se disputer et à s’envoyer en l’air. Elle repensa à la tête qu’avait eu Ha Neul lorsqu’il avait balancé qu’elle avait perdu accès à son corps pendant 2 semaines. Si Shi Jin n’avait pas parlé en tant que son Lieutenant, elle lui aurait sauté dessus et insulté de tous les noms.
- Branchez-vous sur le canal 2, dit Mathieu en pianotant sur son ordinateur portable.
- La ligne est sécurisée ? Demanda Ha Neul en branchant sa radio.
- Oui, répondit-il sans lever les yeux de son écran.
- Ha Neul en position. Tae Yang avec Yves, Aksel avec moi. Mathieu restez en retrait et surveiller les caméras de surveillance.
Ha Neul se tourna vers Tae Yang et tendit sa main
- Je surveille tes arrières alors reviens en un seul morceau.
- Comme d’habitude, répondit-elle en faisant le rituel qu’elles avaient l’habitude de faire quand elles se séparaient.
Elle tourna la tête vers Aksel qui était en train d’enfiler son gilet par balle. Une fois terminée, il sortit son 9mm et le chargea. Elle s’approcha de lui et lui murmura tout en lui touchant les fesses :
- Tu pourras garder ton gilet par balle tout à l’heure ?
Aksel afficha un sourire sur les lèvres avant de se pencher à son oreille et lui murmurer :
- Seulement si j’ai le droit de jouer avec mes menottes sur toi.
Tae Yang se mordit la lèvre inférieure, soudain prise d’une envie de terminer au plus vite leur mission.
- En place soldat, dit la voix d’Ha Neul dans son oreille.
Tae Yang afficha une moue déçue avant de faire trois pas à reculons tout en ne quittant pas des yeux Aksel qui la regardait avec une intensité troublante. Elle s’apprêta à se retourner mais celui-ci lui attrapa le bras, et l'embrassa à pleine bouche.
- Fais attention à toi, lui chuchota-t-il.
- Sergent Chef Seo Tae Yang, en position, dit la voix de Shi Jin à son oreille.
- J’arrive, maugréa-t-elle en rejoignant Yves qui étaient accompagné de 4 policiers.
Ils entrèrent dans le musée et se séparèrent en deux. Ils passèrent dans la partie préhistorique sans que Max ne détecte quoi que ce soit.
- Partie Préhistorique, RAS, dit Tae Yang en continuant sa route son mitraillette en joue.
- Partie Jurassique, RAS, dit la voix de Shi Jin.
- Extérieur, RAS, dit à son tour Ha Neul.
Ils arrivèrent dans la partie dédiée pour l’Égypte et s’apprêtèrent à continuer leur chemin lorsque Max se mit à aboyer. Elle s’assit devant un sarcophage tout en aboyant une dernière fois.
- Max a trouvé quelque chose.
- On arrive. Où êtes-vous ?
- Égypte.
Tae Yang fit le tour du sarcophage, se baissa à la recherche d’une bombe puis se redressa.
- Tu es sur de toi, ma belle ?
Le chien aboya une fois comme réponse. La jeune femme secoua la tête avant de sortir son couteau de combat.
- Qu’est-ce que vous faites ? Questionna Yves en la voyant faire.
- Il faut que j’ouvre ce truc.
- C’est une antiquité. Vous risquez de l’abîmer.
- Si je ne fais rien cette antiquité va nous exploser à la gueule.
Elle glissa le couteau et l’utilisa pour faire trépied. Une fois ouvert, elle y découvrit une momie avec dans les mains quelque chose qui n’était pas de son époque.
- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda Shi Jin en arrivant accompagné de son groupe.
Tae Yang leva les yeux vers son lieutenant qui lâcha une injure.
- Combien ?
- 10 minutes.
- Qu’est-ce qui se passe ? Questionna Aksel en s’approchant de la jeune femme.
- Que tout le monde évacue les lieux à plus de 100 kilomètres, dit Shi Jin à son oreillette. Vous aussi.
- Tae Yang. Qu’est-ce qu’il y a ? répéta Aksel.
- Retourne toi que je prenne tes fesses en photo.
- Tae Yang…
- Où alors une photo de toi nue suffira.
- Tu ne sais pas comment la désamorcer…
- Aurais-tu perdu confiance en mes capacités ?
- Tae Yang.
- Évacuez les lieux, soldat, dit la voix de Shi Jin en se postant à ses côtés.
- Je n’irai nulle par sans elle.
Tae Yang s’avança vers lui, posa son front contre le sien avant de l’embrasser tendrement.
- Tu peux y aller.
Tae Yang regarda Shi Jin faire une prise à Aksel lui faisant perdre connaissance.
- Qu’est-ce que vous avez fait ! S’écria Yves choqué.
- Sortez le de là, répondit Shi Jin sans un regard en arrière.
- Tu ferais mieux de sortir toi aussi.
- Je ne laisse aucun soldat derrière moi.
- Max, dit-elle en lui donnant un biscuit. Va rejoindre Ha Neul et attends moi.
Elle regarda sa chienne se diriger vers la sortie accompagnée par les flics qui étaient en train de porter Aksel inconscient.
- C’est un beau jour pour s’amuser, dit-elle désactivant sa radio.
- Pourquoi tu désactives ta radio ?
- Parce que c’est le seul moyen de le stopper.
Tae Yang vit une ombre bouger dans un coin avant de voir le lieutenant tomber au sol.
- Tes compétences sont exceptionnelles, dit l’ombre.
- Je vous retourne la pareille. Installer la bombe de façon à ce qu’elle explose une fois qu’on ouvrirait le sarcophage. C’était bien pensé…
- Je dois dire que j’espérais voir mon petit trésor à l’oeuvre. Mais j’ai résisté à l’envie de l'activer de loin quand j’ai vu que c’était toi.
- Comme c’est aimable à vous, répondit-elle sarcastiquement.
Elle vit l’ombre se déplacer vers la lumière pour laisser apparaître un homme d’une trentaine d’année mesurant moins de 1m65, à la peau bronzé et les yeux noirs. Tae Yang entendit Shi Jin remuer tout en étouffant un grognement de douleur. Avant même que le poseur de bombe ne bouge le petit doigt la jeune femme dégaina son 9mm et le pointa vers lui.
- Du calme, petit soldat. Je ne comptai rien lui faire, ricana-t-il.
- Éloignez-vous de lui.
Bernardo leva les mains en l’air et se décala sur le côté et d’attraper un masque à gaz posé sur le rebord d’une vitrine avant de l’enfiler.
- Qu’est-ce que…
- Bonne nuit petit soldat, dit-il avant qu’un gaz surgisse de nulle part percutant Tae Yang de plein fouet.
Tae Yang se réveilla les bras au dessus de sa tête. Elle leva les yeux et vit qu’une chaine la retenait par ses menottes et passait par-dessus une poutre en métal. Elle ouvrit la bouche et bougea sa mâchoire pour chasser son engourdissement.
- Tu es enfin réveillée.
- Le gaz soporifique n’a pas suffit, il a fallut que vous jouer avec ma boite crânienne ? Demanda-t-elle en sentant du sang couler sur sa tempe droite.
- Un malheureux hasard indépendant de ma volonté.
- Ben voyons.
Tae Yang laissa courir ses yeux sur l’endroit où elle était retenue captive. Aucune fenêtre présente, seulement une porte.
- Tu n’arriveras pas à sortir d’ici.
- Vous êtes bien sur de vous.
- Ce genre de porte est réputé pour être infranchissable. Seul mon emprunte digitale et ma rétine peut ouvrir le système. Sans parler que tu es retenue au plafond par des chaines en titane.
- Intéressant.
Tae Yang vit Bernardo faire un pas à reculons avant de se ressaisir. Une lueur de haine surgissant dans ses iris. Il se dirigea vers un bouton situé vers le mur et appuya dessus. Un jet d’eau glacial vient percuter de plein fouet la jeune femme.
- Vous avez un problème avec votre eau chaude ?
- Joint toi à moi. Une fois ensemble, on sera invincible, dit-il en s’éloignant de l’interrupteur pour se diriger vers un levier situé à l’autre bout de la pièce.
- Invincible ? Rien que ça, ricana la jeune femme.
- On fera payer ses gradés qui ne se prennent pas pour de la merde.
- Qu’a-t-il fait ?
- Quoi ?
- Votre charmant gradé de père, précisa Tae Yang en reniflant d’une voix lasse.
- Je t’interdis de parler de lui, hurla-t-il en baissant le levier.
Tae Yang serra les dents en sentant un courant électrique entrer dans son corps.
- Rejoins moi, répéta-t-il en remonta le levier vers le haut.
- Désolée, mais les clubs secrets ce n’est pas trop mon truc.
Bernardo, la fusilla du regard avant de baisser de nouveau le levier.
- Tu finiras par me rejoindre, la menaça-t-il. Même si je dois réduire ton cerveau en lambeau.
- Je suis navrée de vous l’apprendre mais ça risque de ne jamais arriver.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que je vais me détacher de ses chaînes. Vous coupez la main droite avant de vous arracher votre œil droit.
- Dans tes rêves, cracha-t-il avant de rebaisser le levier.
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Chapitre 6
Aksel regardait la jeune femme se débattre avec sa tenue militaire à l’arrière. Il s’arrêta à un feu rouge et entendit des sifflements provenant de la voiture à côté d’eux. Il leva les yeux dans son rétroviseur et vit Tae Yang la poitrine à l’air concentré sur son soutien gorge. Il serra les mains sur son volant au point d’avoir ses jointures blanches pour éviter de les poser sur la portière et défoncer la tronche de ses abrutis.
- Tu peux te dépêcher à enfiler un t-shirt, maugréa-t-il en redémarrant.
- Je crois que mon soutif est pété, dit-elle en le tendant vers l’avant pour lui montrer.
Une odeur de fruit des bois vient lui chatouiller les narines ramenant ses sens à leur partie de jambe en l’air. Il étouffa un juron lorsque son érection doubla de volume rendant son jean trop étroit.
- On récolte ce que l’on sème, ricana la jeune femme en posant ses yeux vers son entrejambe.
Aksel attrapa le soutien gorge et l’envoya valser devant le siège passager avant d’ajouter :
- Enfile un t-shirt.
- Que t’arrive-t-il ? La vue te déplaît ?
Aksel leva les yeux vers son rétroviseur et vit la jeune femme en train de se dandiner pour mettre son pantalon sous ses fesses mettant ainsi sa poitrine généreuse de nouveau à la vue de tous. La vue de son magnifique corps ne lui déplaisait pas, il l’excitait d’ailleurs au plus haut point à en juger la trique d’enfer qu’il avait. Ce qui lui déplaisait en revanche fortement, c’était le regard de tous les types qu’ils croisaient sur leur route. Il se gara brusquement sur le côté.
- Enfile ce t-shirt, ordonna-t-il en attrapant le haut vert kaki qui était posé sur la tête du fauteuil.
- Le manque de sexe te rend grognon, mon chéri.
Aksel cligna des yeux surpris de l’entendre appeler ainsi. Son cœur manqua un battement lorsqu’il la vit esquisser un de ses sourires qui avait le don de la déstabiliser. Qu’était-il en train de lui arriver ? Il essaya de rassembler ses esprits avant qu’elle ne se rende compte de son trouble.
- Tu devrais lâcher prise. Je me ferai une joie de jouer avec toi, dit-elle en arquant ses sourcils d’un regard provocateur.
- Très bien.
- Quoi ? Demanda-t-elle surprise.
- Viens sur moi et assouvis mon désir.
Aksel se mordit l’intérieur de sa joue en voyant le visage de la jeune femme septique avant que ses magnifiques lèvres roses n’affichent une moue adorable :
- Dieu du sexe mon œil. Tu es juste un petit sadique, ronchonna-t-elle en enfilant son t-shirt.
- Dieu du sexe ? Rien que ça ? Ne pu s’empêcher de rigoler Aksel.
- Ne jubile pas trop, dit-elle en passant devant. Tu viens de perdre ce titre quand tu m’as laissé en plan dans la salle de bain.
- Ceci est fâcheux, dit-il en posant sa main sur ses cuisses avant de remonter.
- Si tu ne comptes pas finir ce que tu as commencé. Je te conseille d’enlever tes mains agent spécial Aksel, dit-elle en lui donnant une légère tape sur la main.
- À vos ordres soldats, répondit-il amusé avant de se remettre en route.
- Alors tu vas me dire pourquoi on a interrompu une journée de baise pour aller à ton bureau un dimanche ?
- Le poseur de bombe a envoyé une lettre avec un ultimatum, répondit-il en se garant sur le parking.
Ils entrèrent dans un immense bâtiment où était inscrit Police Nationale en grand. Ils passèrent devant un hall sécurisé puis entrèrent dans un ascenseur. Lorsqu’ils arrivèrent dans le bureau de la NCI les locaux étaient en effervescence comme à chaque crise. Il y retrouva son mentor, le professeur Jenkins autour d’une table accompagné de sa coéquipière, Sibile, de Mathieu leur expert en informatique et de Gus, le monsieur muscle arrivé tout droit des Marines l’année dernière. Il chercha Yves et Katline les deux experts en profilage. Il les retrouva debout face à un écran blanc sur lequel était scotché les informations que l’équipe avait récolté ainsi que les leurs.
- Qu’est-ce que cette fille fait ici ? Dit Sibile en fusillant du regard Tae Yang qui regardait le plafond attentivement.
- Le Sergent Chef Seo Tae Yang est une experte dans son domaine et c’est la seule qui a réussi à désactiver les bombes de notre forcené, répliqua-t-il.
- Elle a fait exploser les bombes de la banque au lieu de les désamorcer !
- Elle a sauvé des milliers de vie, répondit-il en la fusillant du regard.
- On n’a pas besoin d’une personne instable émotionnellement sur les basques.
- De quel droit as-tu fait son profil ! Le Sergent Chef n’est pas notre suspect ! Fou toi ça dans le crâne ! s’emporta-t-il.
- Je suis ta coéquipière et j’ai…
- Depuis quand êtes-vous amoureuse d’Aksel ? dit subitement Tae Yang en détachant son regard du plafond.
- Quoi ? Vous délirez ? Je ne suis pas…
- Le mensonge est un péché, agent spécial Ha, répondit-elle avec un sourire effrayant sur le visage.
- Faites sortir cette fille, fulmina-t-elle.
- Que regardez-vous au plafond ? demanda Jenkins en ignorant comme à son habitude l'altercation.
Il vit la jeune femme tourner la tête vers le professeur avant d’afficher un sourire amusé sur les lèvres.
- Les caméras.
- Notre poseur de bombe ne peut pirater les caméras de sécurité de notre agence.
- Intéressant. Comment ça se fait qu’on a pu y arriver alors ? Dit-elle en montrant son téléphone portable.
Aksel écarquilla les yeux surpris en voyant la pièce dans laquelle ils se trouvaient ainsi que eux sur l’écran de son portable. Quand avait-elle réussi à faire ça ? Il ne l’avait pas quitté d’une semelle depuis qu’ils étaient sortis de l’appartement.
- J’avais raison ! cria Sibile.
- De qui voulez-vous parler quand vous dites « on » ? Questionna Jenkins.
Aksel vit un large sourire rayonnant s’afficher sur son visage avant que les portes ne s’ouvrent sur une bande de soldat. Il reconnu le Sergent Chef Ha Neul ainsi que le autres soldats qu’il avait vu dans le camps. Le soldat qui avait les cheveux coiffé impeccablement s’avança vers eux et afficha le salut militaire avant de dire :
- Sergent Major Wallace à votre service.
- C’est une blague ? Répliqua Sibile.
- Voici le Sergent Chef Moon Ha Neul experte en fusil d’assaut et diverses techniques de combats. Le Sergent Chef Dong Go expert en déminage et le Sergent Simon expert en fusil d’assaut et informatique.
- Tu m’as manqué ma beauté, roucoula le dénommé Dong Go en se frottant contre Tae Yang.
- Notre lieutenant nous a envoyé pour vous prêter main forte dans votre enquête.
Aksel serra ses poings avant de contracter sa mâchoire. Qui était ce type pour qu’il saute ainsi sur Tae Yang de cette manière ? Elle avait dit qu’ils étaient comme une famille mais sa façon de faire était loin de ressembler à celle d’un frère envers sa sœur. Il étouffa un juron lorsqu’il vit le Sergent Simon la tirer par le bras et la serrer dans ses bras.
- Et c’est quoi votre pouvoir à vous ? Demanda Gus septique face à ses soldats puérils.
- J’ai le pouvoir de supporter mes coéquipiers, répondit-il avec un visage de marbre sans laisser paraître la moindre émotion.
- Ça doit être dur, ricana-t-il en voyant Simon et Dong Go se disputer les bras de Tae Yang.
Aksel qui avait attrapé un stylo sans s’en rendre conte le brisa en deux lorsqu’il vit la jeune femme rire aux éclats. Il détourna son regard et croisa le regard du Sergent Chef Ha Neul qui le fixait sans rien dire.
- Garde à vous, lâcha subitement le Sergent Major Wallace.
Il vit les soldats se poster en ligne et se redresser à l’unisson.
- Je suis navré pour leur comportement, professeur Jenkins.
- Vous savez qui je suis ? Demanda-t-il surpris.
- Nous prenons soin des uns et des autres. Il allait de soit que nous n’allions pas laisser le Sergent Chef Seo Tae Yang seul sans personne pour assurer ses arrières.
Aksel se raidit en sentant le regard des 3 soldats se poser sur lui ainsi que celui du Sergent Major Wallace. Il risqua un coup d’œil vers Tae Yang qui leva les yeux au ciel. Aksel fronça les sourcils se demandant à quel point ils avaient mis la jeune femme sur surveillance. Étaient-ils là quand il avait doigté dans la rue ? Où avaient-ils accès à son appartement par le biais de la webcam de son ordinateur ? Il dévisagea un à un les militaires s’arrêtant sur le blondinet qui le fusillait du regard. Elle vit la jeune femme lui filer un coup de coude dans les côtes.
- Je présume que c’est vous qui avez piraté le système de surveillance du bâtiment ? questionna Jenkins en regardant le blond.
- C’est exact, monsieur.
Aksel vit le vieil homme hocher affirmativement la tête.
- Votre aide sera la bienvenue.
- Professeur ! S’indigna Sibile.
- Agent spécial Ha. Pouvez-vous faire un résumé à nos amis.
Aksel regarda sa coéquipière s’exécuter tout en prenant soin de ne pas cacher sa désapprobation en tendant violemment un dossier à chacun.
- Du calme, bébé. Il serait dommage de voir afficher des rides de contrariété sur ce magnifique visage, dit Dong Go en prenant son menton entre ses doigts.
Le jeune homme s’attendit à ce que sa coéquipière l’envoie paître mais elle se mit à glousser comme une collégienne à la place.
- Dong Go fait cet effet sur toutes les femmes, dit une voix féminine à ses côtés.
Il tourna la tête se demandant comment elle avait fait pour se poster à côté de lui sans qu’il ne s’en rende compte. Il avait déjà vu Tae Yang se déplacer incognito sans se faire repérer mais même si ses pas étaient furtifs, son odeur enivrante elle, la trahissait. Pour ce qui était de cette jeune femme… Non seulement, il n’entendait pas ses bruits de pas, mais aussi ne l’entendait pas respirer et ne sentait aucune odeur émanant d’elle. C’est lorsqu’il croisa son regard vert glacial qu’il comprit les paroles de Tae Yang : « Ha Neul et Simon ont travaillé jour et nuit sur des cibles à des centaines de mètres au point d’en avoir les yeux qui saignent… »
- Tae Yang ! cria la voix de Simon. Tu viens m’aider à faire la programmation ?
- Comme si tu avais besoin de moi, répondit-elle en faisant tourner sa chaise à roulette.
- Il me faut bien une distraction pour faire mon travail.
Aksel serra les poings et détourna le regard en voyant Simon tirer la chaise de la jeune femme vers lui.
- Votre jalousie, n’a pas lieu d’être, agent spécial Kim, dit-elle d’une voix amusé.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Vous regardiez Dong Go comme si vous vouliez lui briser la mâchoire sans parler de Simon. Je parie que vous êtes en train de penser aux moyens de lui arracher les membres tout ça en faisant passer pour un accident.
- Vous avez beaucoup d’imagination.
- Et moi, je suis sur que vous savez où je vais vouloir en venir.
Aksel sentit le regard d’Ha Neul l’analyser avec attention avant de poursuivre :
- Vous devez sans doute avoir compris que nous savions parfaitement ce que vous avez fait à Tae Yang toute la nuit.
- Vous…
- On aurait laissé courir si vous étiez une passade pour Tae Yang mais il s’avère que vous ne l’êtes pas, dit-elle en levant la main pour l’interrompre. Alors je vais aller droit au but et parler au nom des membres de mon unité. Si vous faites du mal à Tae Yang. Je vous éviscérais et exposerai vos boyaux à l’air libre aux yeux de tous pour faire comprendre aux prétendants suivants qu’on ne joue pas avec notre petite sœur.
- Je ne comptais pas jouer, répliqua-t-il sèchement.
- Alors je suis ravis de voir que nous pourrions nous entendre, dit-elle en lui donnant une tape dans le dos.
Aksel regarda la jeune femme se diriger vers Wallace. Comment une femme aussi petite pouvait être aussi effrayante ? Il secoua la tête avant de lever les yeux vers Tae Yang qui le regardait en suçant une sucette avec cette lueur dans les yeux qui ne la quittait plus depuis leur partie de jambe en l’air. Il plissa des yeux, avant de relever sa veste pour montrer ses menottes à ses hanches avant de secouer négativement la tête. Il regarda la jeune femme sortir sa sucette de sa bouche avant de la lécher sensuellement. Il afficha un sourire amusé avant de se tourner brusquement pour se concentrer sur ce le tableau qu’il avait devant les yeux.
- Nous avons trié les dossiers d’inscriptions et rejeté les hommes de plus de 35 ans et moins de 26 ans, expliqua Katline.
- Nous avons ensuite répertorié ceux qui ont de la famille parmi les militaires et on s’est retrouvé de 50 dossiers à 10, poursuivit Yves.
Aksel se raidit en sentant le parfum si enivrant de la jeune femme arriver jusqu’à ses narines. Comment allait-il arriver à ses concentrer si elle continuait à ce petit jeu avec lui ? Il sentit son jean devenir trop étroit lorsqu’elle colla son corps contre le sien et lui caresser les fesses.
- Vous pouvez rajouter un autre critère, dit-elle en suçant sa sucette innocemment.
- Laquelle ? Questionna Katline.
- Un militaire de sa famille est mort pendant son service.
- Sur quoi vous vous basez pour dire ça ?
- C’est mon petit doigt qui me l’a dit, répondit-elle avec un large sourire avant de s’éloigner.
Aksel regarda la jeune femme disparaître, inquiet. Il avait immédiatement vu son expression changer l’espace d’une seconde avant de se cacher derrière ce faux sourire. Il repensa aux paroles qu’elle lui avait dit quand il lui avait demandé comment elle savait tout ça au sujet du poseur de bombe. Elle lui avait répondu qu’ils étaient pareils… Il repensa également aux paroles qu’elle avait eu en lui disant qu’elle était également brisée. Qui avait-elle perdu pour être aussi détruite ? Elle posa ses yeux sur chaque membre de son unité et compris qu’il en manquait un.
- Où est Seung Ki ? demanda-t-il en sentant la présence d’Ha Neul à ses côtés.
- Il est tombé au combat.
- Est-ce que Tae Yang et lui…
- Seriez-vous jaloux d’un mort, agent spécial Kim ? ricana la jeune femme.
- Ils étaient amoureux ? Demanda-t-il en levant les yeux au ciel.
- Tout autant qu’on peut être amoureux de la première personne avec qui on s’envoie en l’air pour la première fois.
Aksel ferma les yeux et sentit une pointe de jalousie l’envahir. Comment pouvait-il être jaloux d’un mort ? Il mit ses mains à ses poches et sentit les comprimés d’oxycodone dans sa poche. Elle ne prenait pas les cachets à outrances pour un amour d’enfance mais pour autre chose. Quelque chose de plus traumatisant. Il repensa à son épaule et à sa façon d’affronter le danger pour se sentir vivant.
- Elle a faillit mourir, ce jour là, n’est-ce pas ?
- Vous croyez qu’on passe nos vies à tricoter, agent spécial Kim ? répliqua-t-elle sèchement.
- Répondez à ma question.
- Nous sommes morts, cria Dong Go en s’étirant de sa chaise roulante au loin.
- Dong Go, ferme la, maugréa Simon.
- Je suis mort 10 minutes et Tae Yang une demi heure.
Aksel sortit les comprimés de sa poche tout en assemblant les pièces du puzzle. Elle avait non seulement perdu un être qui lui était cher mais en plus elle avait fini par mourir un court instant. Pas étonnant qu’elle se soit attachée à ses drogues… Il balança les comprimés à la poubelle et alla à sa recherche. Il ouvrit les toilettes pour dame et la découvrir assise sur le bord de l’évier.
- Je pensais que tu mettrais moins de temps à venir me rejoindre, répondit-elle en suçant effrontément sa sucette.
Aksel s’avança vers elle et se plaça entre ses jambes avant de poser ses mains sur sa main droite et de tirer sa sucette à sa bouche.
- On dirait que le dieu du sexe est revenue, dit-elle en se léchant les lèvres.
- Tu as pris quelque chose ? demanda-t-il en libérant sa main détenant la sucette.
- J’aurais bien aimé prendre quelque chose mais tu refuses de me la donner.
- J’ai besoin de savoir si tu as pris quelque chose depuis hier soir, Tae Yang.
- Tu n’es vraiment pas amusant aujourd’hui, dit Tae Yang en le poussant pour descendre.
- Il faut que je sache.
- Pourquoi ?
- Ton état émotionnel…
- On croirait entendre ta coéquipière, dit-elle en lançant sa sucette à la poubelle.
- Alors réponds moi ! s’emporta-t-il.
Tae Yang s’avança vers lui, déboutonna sa veste avant de la lâcher au sol.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je te réponds en te montrant, dit-elle en enlevant ses chaussures.
- On est dans un immeuble rempli de flic, Tae Yang, maugréa-t-il. Tu ne peux pas faire des phrases comme n’importe qu’elle femme censée ?
- Ce ne serait plus aussi marrant, répondit-elle en lui balançant son pantalon au visage.
- Tae Yang…
Il ne quitta pas des yeux la jeune femme qui s’avançait vers lui sur la pointe des pieds tout en détachant ses cheveux. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur elle lui attrapa sa main droite et la glissa sous l’élastique de sa culotte la guidant vers son intimité.
- Je te laisse contrôler le reste par toi-même.
Aksel déglutit lorsqu’il sentit son intimité remplie de désir. Cette magnifique femme complètement déjantée accro à la morphine était en train de le rendre dingue. Il posa son front contre le sien et ferma les yeux tout en contractant sa mâchoire essayant de contrôler ses pulsions sexuelles qui ne cessait de croître en sa présence mais en vain. Ses doigts se mirent à bouger à son insu tandis que sa main gauche se fourra sous le t-shirt de la jeune femme.
- Prends-moi Aksel, lui chuchota-t-elle à l’oreille. J’ai besoin de ma dose de toute urgence, poursuivit-elle en lui mordillant le lobe de son oreille.
- On est dans un bâtiment rempli de flic, dit-il d’une voix torturé.
- Qu’il vienne regarder si ça leur fait plaisir, répondit-elle en lui léchant le cou.
Aksel sentit les barrières de sa raison se briser lorsqu’il sentit la main de Tae Yang se faufiler sous son jean et attraper son sexe en érection.
- Aksel. J’ai besoin de…
Aksel fondit sur ses lèvres, avant de la retourner et de la pencher en avant contre les lavabos. Il baissa sa culotte, sortit son sexe en érection, se plaça devant son intimité et entra sans sommation arrachant un cri d’extase à la jeune femme. Il lui agrippa ses hanches et la martelas sans relâche. Elle essaya de se cramponner à l’évier mais celui-ci se cassa libérant ainsi un jet d’au froide sur eux.
- Aksel… oh oui… plus fort ! Aksel !
Il tendit la main vers elle souleva son t-shirt dévoilant sa magnifique poitrine. Il pinça un de ses tétons tandis qu’avec son autre main, il alla titiller son clitoris.
- Oh bordel, hurla-t-elle. Aksel !
Il libéra son sein et libéra sa main sur son buste l’aidant à se relever. Il l’obligea à tourner la tête vers lui et glissa sa langue dans sa bouche, étouffant ainsi ses gémissements d’extases. Aksel sentit les parois intimes de la jeune femme se resserrer signe d’un orgasme imminent. Il la retourna, la posa sur le rebord du lavabo et poursuivit ses vas et vient. Il vit la jeune femme se recourber et poser ses mains sur le miroir, exposant ainsi sa magnifique poitrine. Il porta un de ses seins à sa bouche et se mit à le suçoter avant de s’attaquer à l’autre.
- Aksel…
- Redis le, dit-il en plongeant le plus profondément possible en elle.
- Aksel… Aksel…
- Regarde moi, ma belle.
Il aida Tae Yang à se redresser, il l’embrassa tout en donnant un dernier coup de rein avant que l’extase vienne les saisir tous les deux. Il l’embrassa encore une fois et s’apprêta à se retirer mais la jeune femme serra ses jambes autour de ses hanches.
- Ne t’en va pas.
Aksel leva la main pour chasser ses cheveux mouillées de son visage avant de se pencher et de déposer un baiser délicat sur son front puis sur ses lèvres.
- Je comptais partir nulle part, dit-il avant de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui.
Il sentit la jeune femme se détendre et serrer à son tour son corps. Que lui arrivait-il ? Lui qui était d’habitude à longueur de journée à cran, se retrouvait serein et… heureux ? C’était comme si tout son être avait trouvé ce qui lui manquait. Il huma l’odeur de la jeune femme et son cœur se mit à battre la chamade.
- Dépêchez-vous de terminer ce que vous avez commencé et sortez ! dit la voix d’Ha Neul derrière la porte.
- Elle était derrière la porte depuis le début ? questionna Aksel en se redressant.
- J’ai autre chose à foutre que vous écoutez baiser, maugréa Ha Neul en donnant un coup de pied dans la porte. Bougez votre cul !
- On ferait mieux d’y aller avant qu’elle ne rentre.
- Elle n’osera tout de même pas.
- Non.
Aksel cligna des yeux en comprenant qu’elle n’était pas du tout convaincue par ce qu’elle affirmait. Il se retira en elle, enleva sa chemise et la passa sous l’eau.
- Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle amusée.
- D’après toi ? dit-il en arquant son sourcil.
- Tout ce que tu es en train de faire c’est de m’exciter de nouveau.
Il stoppa son geste et leva les yeux vers Tae Yang qui se mit à rire subitement.
- Préviens moi lorsque tu auras fini de jouer avec moi, dit-il en continuant à la nettoyer.
- Ce ne serait plus marrant si je le faisais, répondit-elle en l’attrapant par le t-shirt le tirant contre elle.
- Tae Yang ! N’y pense même pas ! Gueula la voix d’Ha Neul derrière la porte.
Aksel entendit la jeune femme étouffer une menace de mort à l’encontre de sa sœur d’arme avant de poser les pieds au sol. Elle attrapa sa culotte et son pantalon et se dandina pour le remontrer sous le regard captivé d’Aksel. Une fois entièrement vêtue, elle se retourna vers lui et lui tendit la main.
- Tu ferais mieux d’y aller en premier, dit-il en se grattant la gorge.
- Pourquoi ? Oh ! Tu veux de l’aide ? demanda-t-elle avec un sourire espiègle.
- Je doute que ton aide puisse arranger quoi que ce soit. Je dirai même que ça risquerait d’empirer.
En effet son sexe se durcit encore plus en voyant la jeune femme se mordre sa lèvre inférieure tout en le détaillant aussi effrontément.
- Bouge ton cul hors de cette pièce soldat, avant que je ne défonce cette porte, menaça Ha Neul.
Le cœur d’Aksel manqua un battement lorsqu’il vit la jeune femme afficher une grimace qu’il n’avait jamais vu jusque là tout en fusillant la porte du regard. Elle s’apprêta à sortir mais fit demi tour et embrassa langoureusement le jeune homme.
- Je vais compter jusqu’à 3 !
Tae Yang se détacha de ses lèvres avec un soupir mi frustré mi énervé. Il la vit foncer vers la porte et l’entendit s’énerver sur sa meilleure amie :
- Qu’est-ce que tu peux être casse couille des fois !
- T’as de la chance que ce soit moi qui soit venue te chercher et pas Dong Go !
Aksel secoua la tête avant de reporter son attention sur le miroir. Il leva la main vers son cou et vit un énorme suçon. Quand avait-elle réussi à faire ça ? À l’évocation d’un suçon son sexe se mit à tressauter dans son caleçon.
Il se plaça à côté du robinet intact et se passa de l’eau glacée sur le visage pour essayer de reprendre le contrôle de son corps. Comment pouvait-il se comporter comme un gamin en rut ? Il baissa les yeux et vit que l’énorme bosse sous son jean était toujours présente. Il pencha sa tête à droite et gauche et ferma les yeux essayant de se contrôler sur quelque chose de déplaisant. Mais le corps de la jeune femme vient s’immiscer directement dans son esprit.
- Respire, Kim, maugréa-t-il en refermant de nouveau les yeux.
Le corps dénudé de la jeune femme surgit accompagné par ses cris de jouissances.
- Quand ceci m’arrive, j’occupe mon cerveau avec quelque chose de moins attractif, dit la voix du professeur à côté de lui.
- De moins attractif ? répéta-t-il.
- Je répertorie tous les tueurs en série que j’ai arrêté, dit-il en regardant le robinet cassé d’un air amusé.
Aksel se posta sur le côté pour laisser l’évier intact au professeur et suivit son conseil. À son grand soulagement sa méthode marcha.
- Cette fille doit être très intéressante pour que tu réagisses ainsi.
- On peut dire ça oui, répondit-il en se grattant l’arrière de la tête.
- Quelque chose te tracasse ?
- J’ai peur de la briser encore plus qu’elle ne l’est.
- On ne peut briser quelqu’un qui n’a plus envie d’être brisé, fils.
- Que voulez-vous dire ?
- Qu’elle a trouvé un moyen de chasser ses propres démons en te laissant entrer dans son cœur.
- Qu’est-ce qui vous fait croire que…
- Son regard, fils. Un regard est le reflet de l’âme, l’aurais-tu oublié ? dit-il en sortant.
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Chapitre 5
Tae Yang s’était levée dès les premières lueurs de l’aube. Comme à son habitude lorsqu’elle était loin de ses coéquipiers, elle n’avait pu fermer l’œil de la nuit. Les psychologues disaient que c’était tout à fait normal car leurs corps ainsi que leur subconscient avaient finit par adopter le mode survit à force d’être en mission dans des milieux hostiles depuis leur enfance. Elle ne pouvait dormir que dans un lieu clos avec personne autour ou alors entouré des grincements de dents de Dong Ho, des murmures de Ha Neul ou encore des ronflements de Simon et Wallace. Elle s’adossa contre l’encadrement de la porte et regarda Aksel dormir sur le dos, le drap cachant le bas de son corps dont son magnifique membre. Elle se mordit la lèvre inférieure pour chasser ses envies. Cette nuit avait été l’extase. Il avait réussi à la faire grimper au rideau sans la moindre difficulté. Jamais elle n’avait ressentit ça en dehors de Seung Ki. Une pointe de tristesse l’envahit à l’évocation de son nom. Seung Ki avait été son premier et aussi son seul amour, même s’ils avaient préféré rester de bon ami à cause des circonstances de leur métier, ils se voyaient tout de même de temps en temps lorsqu’ils étaient en manque d’affection. La dernière mission en Uruk qui avait ébranlé son unité vient la percuter de plein fouet. Les assauts intempestifs des mitraillettes des djiadistes, la douleur dans son épaule, la peur en entendant la disparition de sa meilleure amie et de Shi Jin, la douleur de la perte de Seung Ki. Le corps sans vie du jeune homme s’insinua dans son esprit. Tae Yang se dirigea vers son blouson d’une main tremblante et sortit sa boite d’oxycodone avant d’en avaler deux. Elle se laissa glisser au sol et posa ses mains par terre.
- Je vais bien, dit-elle en grattant le cou de sa chienne qui l’avait rejointe inquiète.
Elle vit deux jambes du coin de l’œil et en déduisit que son dieu du sexe était réveillé. Elle vit deux bras musclés la soulever du sol. Elle laissa Aksel se diriger sur le canapé, s’asseoir dessus avant de la serrer dans ses bras tout en lui caressant le dos.
- Ses cachets ne m’ont pas aidé à oublier, dit-il au bout d’un moment.
Tae Yang se redressa et dévisagea le jeune homme surpris par ce qu’il venait de dire. Jamais elle n’aurait pensé qu’il avait été le genre de gars à prendre de la morphine pour ce genre de souffrance.
- C’était mon coéquipier et mon meilleur ami. Un jour… on a été appelé pour dénicher un terroriste qui avait posé une bombe. Pendant qu’on le cherchait, on a entendu un clic sous nos pieds. On s’est rendu compte que Jim avait marché sur une bombe planqué sous une dalle, poursuivit-il le regard perdu dans le vide. On appelé directement l’équipe de démineur. Ils ont demandé de me mettre à l’abri et je les ai écouté. Je vois encore son regard apeuré et le bruit de la détonation dans ma tête. Je n’ai rien pu faire et je m’en suis voulu. Pourquoi lui, qui allait bientôt être père et pas moi ? J’ai sombré dans l’alcool et les médicaments. Je croyais que ça m’aidait à oublier mais j’avais tord parce qu’à chaque fois ça revenait en triple.
Tae Yang déglutit en sentant la tristesse dans ses paroles. Elle tendit la main vers sa joue et lui caressa tendrement sans s’en rendre compte.
- Et puis un jour, j’ai croisé un professeur en criminologie lors d’une mission sur le terrain. Il a de suite cernée qui j’étais devenu et qui je pourrais être. Il m’a harcelé nuit et jour et a fini par me sortir de cet enfer.
- Comment ?
- En m’écoutant et me conseillant.
- Intéressant mais je doute que ton conseil puisse m’aider.
- Pourquoi ?
Tae Yang se plaça à califourchon sur lui et lui embrassa le cou avant de lui mordiller le lobe de son oreille.
- On nous a pas éduqué pour parler de chiffon et torchon, répondit-elle en frottant son sexe contre le sien.
- Tae Yang…
Tae Yang délaissa son oreille avant de lécher son cou pour embrasser ses clavicules et ses pectoraux si musclé.
- Laisse-moi oublier avec ma nouvelle méthode, dit-elle en enlevant le t-shirt qu’elle avait sur elle.
- J’espère que ta nouvelle méthode n’inclus que moi.
- D’après toi, dit-elle en enserrant son sexe érigé de sa main droite.
Une lueur remplie de désir envahit le regard du jeune homme avant qu’il ne la plaque contre le canapé. Il tendit la main vers la table basse et en sorti un préservatif.
- Tu as des capotes planquées dans tout ton appart ? Demanda-t-elle amusé.
- J’avais prévu que j’en aurais besoin si tu venais à rentrer chez moi, dit-il un sourire espiègle sur le visage.
Tae Yang regardait Aksel dormir à point fermé depuis cette fois ci le lit. Elle avait essayé de se lever mais celui-ci l’avait encerclé de ses bras et ne lâchait plus son étreinte. Elle tendit la main vers son visage et laissa courir ses doigts le long de ses longs cils bruns, son nez cristallin, ses lèvres pulpeuses. Elle se mordit la lèvre inférieure et se retient de laisser descendre ses mains plus bas notamment vers son sexe qu’elle pouvait sentir contre elle au garde à vous. Même endormie, il se trouvait opérationnel. Comme s’il avait pressenti ses intentions, il attira un peu plus la jeune femme, la collant entièrement contre lui, bloquant ainsi ses mains et son corps. Elle afficha un large sourire innocent lorsqu’elle rencontra ses magnifiques yeux noir. Il tendit la main vers son visage et lui caressa la joue puis sa lèvre inférieure de son pouce avant de s’approcher de ses lèvres. Un bruit strident de sirène retenti soudain dans tout l’appartement.
- C’est quoi ce bruit ? demanda-t-elle sur le quivive.
- Il y a une urgence aux bureaux, dit-il en se levant pour attraper son téléphone portable. Oui ?
Tae Yang se plaça sur le côté, enfonça son coude droit dans le matelas et contempla le magnifique corps qu’elle avait devant les yeux. Il se retourna pour lui faire face, plissa des yeux tout en secouant la tête avant de se retourner et de disparaître dans la salle de bain sous les grognements frustrés de la jeune femme. Elle se leva et suivit le jeune homme sur la pointe des pieds. Celui-ci se tenait de dos et frottait ses cheveux de sa main libre. Elle tendit les mains vers lui, et passa ses bras autour de son corps musclé avant de laisser le champ libre à ses mains. Elle afficha un sourire amusé lorsqu’elle sentit le corps du jeune homme se tendre sous ses caresses. Elle posa ses lèvres sur son dos et déposa des baisers sur chaque centimètre carré de peau. Elle jeta un coup d’œil vers la vitre et aperçut le jeune homme fermer les yeux et contracter sa mâchoire.
- Dans combien de temps ? finit-il par lâcher.
Tae Yang fit le tour de lui tout en continuant à déposer des baiser et s’arrêta en face de lui. Elle lécha son téton et vit le regard enflammé du jeune homme doubler d’intensité.
- Je suis là dans une demi-heure, dit-il en raccrochant avant de fondre sur Tae Yang.
Il plaça ses mains sous ses fesses et la souleva sur le rebord de l’évier avant de prendre un préservatif posé sur le lavabo et d’entrer en elle sans sommation. Tae Yang encercla les hanches du jeune homme de ses jambes et s’accrocha à ses épaules musclées pour recevoir les puissants coups de rein d’Aksel. Elle leva les yeux et vit une goutte de sueur perler le long de sa mâchoire, elle tira la langue et la lécha ce qui accéléra la cadence d’Aksel.
- Aksel… Oh oui ! Continue !
Elle poussa un cri de frustration lorsqu’il s’arracha d’elle d’un sourire diabolique pour se diriger vers la douche.
- Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle en posant ses pieds au sol.
- Je te punie pour m’avoir torturé dès que j’ai décroché ce téléphone, répondit-il en enlevant le préservatif pour le jeter à la poubelle.
Tae Yang cligna des yeux surprise avant de rigoler. Elle se pencha par-dessus la murette et contempla son sexe en érection. Elle appuya ses coudes et posa sa tête dessus tout en le reluquant en train de se laver.
- Aksel, ronchonna-t-elle en tendant la main vers lui.
Elle regarda le jeune homme sortir sa tête de dessous l’eau pour s’avancer vers elle. Une fois à porter d’atteinte, elle l’encercla de ses bras et posa ses mains sur ses fesses essayant de le rapprocher plus prêt d’elle mais celui-ci ne bougeait pas d’un cil et affichait un sourire mesquin sur les lèvres. Il se pencha vers elle, frotta sa joue de sa barbe naissante avant de lui murmurer à l’oreille :
- Dans tes rêves, ma belle.
Tae Yang ouvrit la bouche en grand, choqué parce qu’il venait de faire. Comment pouvait-il la chauffer et ensuite la laisser en plan. Elle plissa des yeux avant de se rendre sous le jet d’eau. Elle se pencha, frottant ses seins contre lui pour attraper le gel douche et s’entreprit de se laver.
- Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-il une lueur dans les yeux.
- Ça ne se voit pas ? Dit-elle innocemment en passant ses mains sur ses seins.
Elle vit le jeune homme fermer les yeux et contracter sa mâchoire avant de pencher légèrement la tête sur le côté. Il afficha un léger sourire lorsqu’elle compris que c’était ses deux signes qui le trahissaient lorsqu’il était à deux doigts de perdre le contrôle. Lorsqu’il ouvrit de nouveau les yeux cette lueur intense était toujours présente. Il s’avança vers elle jusqu’à ce qu’elle se retrouve plaqué contre le mur. Il tendit la main vers son visage et caressa ses lèvres de son pouce avant de les baisser le long de son cou s’arrêtant sur ses seins. Il en prend un dans sa main droite et pinça un de ses tétons avant d’afficher un sourire qui ne plaisait pas du tout à la jeune femme.
- Tu vas avoir besoin de ça, dit-il en lui tendant un gants avant de sortir de la douche en rigolant.
Tae Yang regarda le gants qu’elle avait dans les mains puis regarda son dieu du sexe disparaître derrière la porte. Que venait-il de se passer ? Venait-elle de se faire rabrouer ? Elle savait qu’il en avait envie, son corps le trahissait ainsi que son regard alors comment avait-il pu sortir ainsi, la laissant en plan ? Elle ne pu s’empêcher de sourire face à la scène. Si Ha Neul avait été à sa place, elle aurait hurlé de rage et balancé tout ce qu’elle aurait eu sous la main… Elle sortit de la douche, attrapa une serviette et chercha son paquetage du regard mais ne le trouva pas.
- Qu’est-ce que tu cherches ? Demanda Aksel en revenant avec pour seul vêtement son pantalon.
- Mon paquetage.
- Pourquoi tu veux ton paquetage ?
- J’ai besoin de mes sangles pour t’attacher au lit et abuser de toi ouvertement, dit-elle en posant ses yeux sur son corps.
Elle vit Aksel stopper son geste un instant avant de se remettre à sécher ses cheveux à l’aide de sa serviette.
- Y a plus amusant que des sangles, dit-il avec un sourire espiègle sur les lèvres.
- Ah oui ? Quoi ?
Il baissa la serviette autour de sa nuque avant de se pencher vers elle, plonger son regard noir dans les siens et de murmurer d’une voix sensuelle :
- Mes menottes.
Tae Yang se mordit la lèvre inférieure en entendant le rire s’échapper de cette magnifique bouche.
- Tu sais que tu es quelqu’un de diabolique, agent spécial Aksel !
- Il est dans ma voiture. Pourquoi est-ce que tu le veux ? Demanda-t-il en enfilant un t-shirt noir.
Une lueur de génie surgit dans son cerveau. Il avait déclaré la guerre le premier soit. Mais il avait oublié un point essentiel. Elle était douée pour achever ses cibles. Elle se dirigea vers la porte sous le regard interrogatif du jeune homme. Elle posa sa main sur la poignée l’ouvrir avant de lâcher :
- J’ai des vêtements de rechange dedans.
Elle s’apprêta à sortir mais la porte se referma brutalement avant.
- Tu vas sortir comme ça ?
- Pourquoi pas ?
- Tu es en serviette.
- Prête moi ton t-shirt alors, dit-elle en glissant ses doigts sous le vêtement.
u ferais mieux de mettre ton manteau à la place, il fait froid dehors répondit-il en le tendant.
Tae Yang plissa des yeux, tout en essayant de décrypter s’il allait vraiment la laisser sortir habiller ainsi.
- Et je m’en voudrai si tu attrapais froid par ma faute, poursuivit-il en se penchant pour ouvrir la porte.
Elle enfila son manteau et tendit la main droite.
- Tu me donnes tes clés.
- Interdiction de faire un tour avec, dit-il en les lui donnant.
- C’est ton dernier mot ?
- Ne tarde pas et évite les courant d’air, ma belle, répondit-il avec un sourire avant de refermer la porte.
Tae Yang écarquilla les yeux en grand avant de se retourner dos au judas pour camoufler son sourire. Son dieu du sexe avait placé la barre très haut et elle adorait cela. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de se diriger vers l’ascenseur accompagné de Max. Lorsqu’elle posa un pied hors de l’immeuble un vent glacial vient percuter sa peau dénudé. Elle se dirigea vers la voiture et ouvrit le coffre pour attraper son sac. Lorsqu’elle le referma elle se retrouva nez à nez avec un homme d’une vingtaine d’année.
- Salut, princesse.
Tae Yang arqua un sourcil face à cette appellation. C’était bien la première fois qu’on l’appelait ainsi et elle n’aimait vraiment pas du tout ce surnom. Elle répondit tout de même par pure politesse ou plutôt par pure provocation à l’égard de son dieu du sexe qui devait certainement être en train de la contempler depuis la fenêtre de son appartement.
- Salut.
- C’est la première fois que je te vois par ici, dit le blondinet en la déshabillant du regard.
- Intéressant… Votre façon de draguer.
- Et tu n’as pas tout vu, dit-il en tendant la main vers elle.
- Par chance, elle ne compte voir rien du tout, dit la voix d’Aksel en projetant le blondinet contre le capot de sa voiture.
- Qu’est-ce que te prends mec !
Tae Yang se mordit la lèvre inférieure en sentant le regard d’Aksel lancer des éclairs dans sa direction.
- Je croyais t’avoir dit de ne pas tarder ?
- Je faisais la charmante rencontre de ce jeune homme, répondit Tae Yang en se penchant pour être à la hauteur de son visage. Comment tu t’appelles au fait ?
- On s’en fou de comment il s’appelle, maugréa-t-il.
- Pas moi. Il avait l’air très intéressé.
Elle vit le jeune homme faire craquer sa nuque tout en fermant les yeux et en contractant sa mâchoire.
- Fou le camps d’ici et ne t’approche plus d’elle, le menaça-t-il en le lâchant brusquement.
- Salut beau gosse ! Cria Tae Yang en faisant de grand signe vers le blondinet qui s’enfuyait en courant.
- Tu vas finir par me rendre dingue. Monte, dit-il en ouvrant la portière arrière.
- Tu es prêt à utiliser tes menottes ? répondit-elle avec un sourire espiègle sur les lèvres.
Aksel s’avança vers elle, une lueur nouvelle dans son regard. Elle fit un pas à reculons tout en se mordant les lèvres. Le désir inassouvi de tout à l’heure se réveilla de nouveau. Elle baissa les yeux vers sa bouche à quelques centimètres d’elle. Comment arrivait-il à la mettre dans cet état juste en un battement de cil ? Il se colla à elle et pencha à son oreille pour lui murmurer :
- Je ne pense pas que tu sois assez sage pour les voir, dit-il en glissant sa main sous la serviette.
Tae Yang s’agrippa à ses épaules lorsqu’il inséra un doigt en elle avant de caresser son clitoris. Elle ne pu s’empêcher de lâcher un gémissement lorsqu’il fit courir sa langue le long de son cou tout en introduisant un second doigt en elle tout en accélérant la cadence. Que lui arrivait-elle ? Elle était en train de se faire toucher en plein lieu public et elle adorait ça ! Elle étouffa un bruit de protestation lorsqu’il retira ses doigts :
- Ni pour recevoir ce genre de plaisir, murmura-t-il d’une voix sensuelle avec un sourire sadique sur les lèvres.
- Si tu n’étais pas aussi beau, je penserai direct que tu es le fils du diable, lui dit-elle en le fusillant du regard avant de rentrer dans la voiture sous les rires amusés du jeune homme.
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Chapitre 4
- Où sommes-nous ?
- Chez moi, répondit Aksel en enlevant sa veste avant de la mettre contre le dossier d’une chaise.
- Intéressant, dit-elle en parcourant la pièce de long et en large.
- Quoi ?
- Parachutiste ? Commando d’élite ? SWAT ?
- Qu’est-ce qui vous fait croire que je faisais partie de l’armée ?
- Votre aisance à circuler parmi nous. Votre façon de vous comporter et ce besoin obsessionnel de ranger tout soigneusement au millimètre prêt. Sans oublier le fait, de comment vous tenez votre arme.
Aksel s’adossa contre l’armoire sur sa gauche et croisa ses jambes et ses bras sur son buste.
- Ainsi donc vous avez eu le temps de me faire un profil.
- C’est long 1 semaine, dit-elle en attrapa un cadre avant de le reposer à sa place.
- Dites-moi donc ce que vous avez appris.
- Vous avez dans la trentaine, célibataire, des parents aimants, fils uniques. Vous avez toujours eu les meilleurs notes et excellé dans tout ce que vous faites. Depuis que vous êtes gosse, vous aviez dans l’idée d’être flic ou militaire pour protéger votre prochain. C’est la vocation de militaire qui s’est offert à vous, sûrement après votre service militaire que vous avez effectué à vos… 18 ans, dit-elle en montrant un cadre sur lequel il posait en tenue de camouflage aux cotés de ses parents. Vous avez gravis les échelons jusqu’à arriver à une bonne unité mais quelque chose en vous s’est brisé et vous a fait vouloir changer de tout au tout. Et s’est en rencontrant un agent de la NCI que vous vous êtes décidé. Sûrement ce vieux monsieur barbu sur qui vous vous défoulez tout à l’heure. Maintenant reste à savoir à quelle unité vous faisiez partie.
- Les SWAT.
- C’est une bonne unité.
- Vous n’allez pas me demander ce qui s’est passé ?
- Je n’ai pas besoin de le demander… puisque je le sais.
- Que vous saviez quoi ?
- Vous êtes tout autant brisé que moi, dit-elle en détachant son regard avant de continuer son inspection.
- La salle de bain est par là. Venez.
- J’aurais préféré voir votre chambre.
Aksel ne pu s’empêcher de sourire face à sa réplique. Il savait qu’elle utilisait ce genre de provocation pour cacher son état émotionnel et il devait l’avouer, se voir faire des avances par une personne comme elle, ne lui déplaisait pas du tout.
- Enlevez votre t-shirt.
- À vous l’honneur, agent spécial Aksel.
Aksel poussa un soupir avant d’enlever sous t-shirt sous le regard surpris de la jeune femme. Elle cligna des yeux rapidement avant de poser son regard sur lui, détaillant chaque partie de son corps dénudé.
- À vous, maintenant.
- J’aime bien ce jeu, dit-elle avec un large sourire.
Aksel regarda la jeune femme enlever son t-shirt tout en grimaçant avant de le lâcher au sol. Il contracta sa mâchoire pour essayer de calmer la vague de désir qui commençait à arriver vers son entrejambe. L’uniforme lui allait à merveille et la rendait jolie. Mais la voir ainsi dévêtue la rendait encore plus belle. Il baissa la bretelle de son soutien gorge sur son bras puis détailla son pansement. Une fois regardé, il fit le tour d’elle et posa ses doigts à l’emplacement où devait se trouvait la balle.
- Elle n’est pas ressorti si c’est ce que vous cherchez, ricana la jeune femme.
- Elle a été retirée ?
- Ils ont préféré que je garde cette cicatrice en guise de souvenir et non un bout de métal.
Il s’apprêta à répliquer lorsque son regard capta des striures dans son dos. Il posa ses doigts dessus et les longea une à une.
- Que vous est-il arrivé.
- Vous savez pourquoi ce vigile a blêmi quand je lui ai donné le nom de mon unité ? demanda-t-elle en lui faisant face.
- Parce que vous êtes une unité réputée au sein de l’armée.
- Parce qu’on a tous été formaté depuis notre enfance. Parce que moi et Dong Go désactivons des mines et des obus depuis l’âge de 10 ans. Parce que Ha Neul et Simon ont travaillé jour et nuit sur des cibles à des centaines de mètres au point d’en avoir les yeux qui saignent pour avoir l’autorisation d'aller dormir. Parce que Wallace, Shi Jin et Seung Ki devaient démonter, charger et tirer avec leur arme jusqu’à ce que leurs doigts saignent. Nous avons tous exterminé nos cibles avant même avoir atteint l’âge de 16 ans. Nous sommes des soldats, qui détenons le plus grand nombre de mort à leur actif. Voilà pourquoi notre petit vigile a blêmi. Parce que nous sommes de parfaite machine à tuer. Et même si nous sommes efficace, il arrive que certaine lame ou balle arrive à nous toucher.
- Pourquoi ne partez-vous pas ?
- Parce que cette unité est notre famille et que nous n’avons rien d’autre.
- C’est pour cette raison que vous voulez retourner sur le terrain ? Parce que de là où vous êtes si votre unité venait à être appelé, vous ne seriez pas là pour protéger leur arrière…
- Vous savez que vous êtes sexy lorsque votre cerveau réfléchit à 1000 volts ?
Aksel secoua la tête avant de se diriger vers l’armoire pour attraper le kit de secours. Il se lava les mains sous le regard intense de la jeune femme.
- Voyons voir ça.
Il enleva le pansement tâché de sang de son épaule puis attrapa du sérum physiologique et nettoya la plaie avec une compresse stérile. Après plusieurs compresses utilisées, il réussit à voir la blessure par balle. Comme elle l’avait signalé deux points avait finit par sauter. Il attrapa deux steri-strips puis mis un pansement par-dessus.
- Ça reste du rafistolage alors évitez de trop forcer avec votre épaule, dit-il en remontant la bretelle de son soutien-gorge.
Aksel se racla la gorge avant de se retourner pour ranger la trousse de secours dans le placard. Il leva les yeux vers le miroir et croisa le regard de la jeune femme qui le fixait sans bouger. À quoi pouvait-elle bien penser ? Il n’avait jamais eu de problème à lire dans les gens. C’est d’ailleurs grâce à ça qu’il avait pu intégrer la NCI alors comment cela se faisait-il qu’il n’y arrivait pas avec elle ?
- Je vais vous chercher un t-shirt, dit-il en sortant précipitamment de la salle de bain.
Lorsqu’il sortit de sa chambre, il n’eut pas de mal à la trouver tellement que son regard était hypnotisé par cette femme à moitié vêtue avec un pantalon militaire. Elle se tenait devant le frigo et semblait chercher quelque chose.
- Vous avez beaucoup eu de femme dans votre vie ? demanda-t-elle en attrapant une bière.
- Vous posez toujours les questions qui vous viennent à l’esprit sans réfléchir ? Dit-il en lui tendant son t-shirt.
- Toujours. Alors ? insista-t-elle en portant la bouteille à ses lèvres.
- Enfilez le-shirt.
- Seriez-vous mal à l’aise, agent spécial Aksel ?
Aksel baissa ses yeux sur son corps dénudé, s’attardant sur sa poitrine généreuse. Si seulement elle savait à quel point elle se trompait… Il contracta sa mâchoire puis détourna le regard avant d’attraper un dossier qui se trouvait posé à l’entrée.
- Ce sont les informations que nous avons récoltées sur le poseur de bombe. Si vous souhaitez jeter un coup d’œil, dit-il en s’asseyant sur le fauteuil.
- Il vous arrive de répondre aux questions qu’on vous pose ? Questionna-t-elle en faisant une légère moue.
- Mon travail accapare tout mon temps et non, je ne suis pas mal à l’aise.
Aksel se raidit en la voyant se pencher derrière son épaule avant de tendre la main sur le dossier et de chuchoter :
- Menteur.
- Et vous ? Ne pu-t-il s’empêcher de lâcher en la regardant du coin de l’œil.
- Vous croyez que je vais vous donner un chiffre après votre réponse évasive ? répondit-elle en s’asseyant en face de lui à même le sol.
- C’est si grand que ça ?
- Donnez un chiffre et je vous dirai si vous avez faux.
Aksel sentit une chaleur l’envahir lorsqu’il vit la jeune femme esquisser un sourire amuser sur les lèvres. Il se pencha et attrapa la bière qu’elle avait posée devant elle. Une lueur s’anima dans son regard lorsqu’il porta la bière à ses lèvres. Il mourrait d’envie de lui demander ce qu’elle pouvait bien penser mais au lieu de ça, il sortit un chiffre :
- 20 ?
- C’est votre chiffre pour mois ou pour l’année ?
Aksel avala de travers et se mit à tousser sous le rire cristallin de Tae Yang.
- Vous êtes sérieuse ? dit-il en reposant la bière.
- Qui sait…
- Combien ? Demanda-t-il soudain envahit par une jalousie naissante.
- 4.
- Pour le mois ? questionna-t-il sur ses gardes.
- Je vous laisse deviner, répondit-elle avec un sourire mystérieux sur les lèvres.
Aksel étouffa un bruit de frustration avant de se lever pour aller se chercher une bière au frigo. Il se retourna pour lui en proposer une mais s’abstient quelques secondes en voyant son regard perdu dans le vide. La lueur qui s’était animée au début de leur conversation s’était éteinte ainsi que son sourire énigmatique derrière lequel elle avait tendance à se cacher. Une envie soudaine de savoir tout sur le passé de cette jeune femme surgit dans son esprit. Qu’avait-elle bien pu vivre pour être ainsi ? La chienne de Tae Yang qui avait sentit l’état émotionnel de sa maîtresse vient s’asseoir à côté d’elle avant de pousser son bras avec son museau. Elle leva la main puis lui gratta derrière l’oreille tout en tournant les pages de son rapport.
- Alors vous avez trouvé quelque chose d’intéressant ? Demanda-t-il en lui tendant une bière.
- Ce type réfléchit comme un militaire mais n’est pas un militaire.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- Un militaire viserait un endroit stratégique où sont les hauts dirigeants. Il ne s’amuserait pas à s’attaquer à des civils parce que ce serait un déshonneur pour lui.
- Un ancien flic ?
- Sa façon de parler, de se tenir, de créer ses bombes ne correspondent pas à un profil de flic.
- Si ce n’est pas un militaire, ni un flic alors c’est qui ce type ?
- Un civil qui a grandit parmi des militaires et qui n’a jamais pu intégrer l’armée.
- Je vais demander à ce qu’on m’envoie le formulaire des demandes d’intégration…
- Je viens de vous les envoyer, il y a 5 minutes, dit-elle en montrant son téléphone portable.
Aksel arqua ses sourcils surpris face à sa rapidité. Il attrapa son ordinateur portable, ouvrit le mail qu’elle lui avait transféré sans prendre la peine de lui demander comment elle avait eu son adresse puis connecta son ordinateur à sa TV :
- Bordel de merde, lâcha-t-il en voyant le nombre de demande dépasser les 100.
- Je crois qu’il vaut mieux qu’on commande une pizza, dit-elle en se dirigeant vers le flyer accroché sur le frigo.
Aksel se réveilla en sursaut, posant son regard sur la pièce tout en essayant de se remémorer ce qu’il faisait dans son salon. Il leva les yeux vers sa TV sur laquelle diffusait toujours les photos des civils voulant intégrer l’armée. Ils étaient à 250 et en restait encore 120 à visionner. Il se frotta la nuque avant de tourner la tête vers la cuisine à la recherche de la jeune femme.
- Tae Yang ? Appela-t-il en se redressant.
Il tourna la tête et vit la chienne de la jeune femme assise devant la porte de la salle de bain. Il s’approcha mais s’arrêta net en voyant l’immense molosse retrousser ses babines.
- Du calme. Je ne vais pas faire de mal à ta maîtresse, dit-il en levant les mains devant lui.
Le berger allemand rangea ses crocs sous ses babines avant de se diriger vers le canapé pour s’y coucher dessus.
- Je t’en prie fait comme chez toi, maugréa-il avant de pousser la porte légèrement. Tae Yang ? Vous êtes là ?
Il attendit qu’elle réponde mais seul le bruit de l’eau lui parvenait jusqu’aux oreilles. Il ouvrit un peu plus la porte et entendit quelque chose rouler au sol. Il se pencha et attrapa une petite boite rempli de médicament.
- Oxycodone ?
Que faisait-elle avec ce genre de morphinique ? Était-ce à cause de son épaule ? Il entra dans la pièce et vit la jeune femme debout sous le jet d’eau, les deux mains posés contre le carrelage en face d’elle et la tête baissée vers le sol. Le t-shirt qu’il lui avait donné laissé apercevoir son soutien gorge noir ainsi que les cicatrices sur son dos.
Aksel s’avança vers elle et sentit des gouttes d’eau glacée tomber sur ses bras nus.
- Tae Yang ?
Aksel se retient de respirer en voyant le regard sombre de la jeune femme se poser sur lui.
- Vous feriez mieux de sortir avant d’attraper froid
Tae Yang tendit la main vers lui, l’attrapa par le t-shirt avant de l’entraîner sous le jet d’eau. Il lâcha une injure lorsque l’eau glacée vient s’immiscer sous son t-shirt et dans son pantalon.
- Je peux savoir ce qui vous…
Aksel cligna des yeux en sentant les lèvres de Tae Yang sur les siennes. Elle se mit sur la pointe des pieds et posa ses bras autour de sa nuque tout en se collant un peu plus contre lui. Un frisson le parcouru lorsqu’il sentit la langue de la jeune femme sur la sienne. Il ferma les yeux une seconde et se laissa envahir par cette chaleur si douce mais revient à ses esprits lorsqu’elle baissa une main vers le bouton de son pantalon. Il lui attrapa les deux mains les bloquants loin de son corps avant de poser son front contre le siens tout en contractant sa mâchoire pour essayer de se contenir.
- Ne joue pas avec moi, Tae Yang.
Aksel se raidit en sentant les lèvres de Tae Yang se poser sur le coin de sa bouche. Elle remonta le long de sa mâchoire puis lécha son cou avant de mordre le lobe de son oreille et de murmurer :
- J’ai autre chose à faire que de jouer, agent spécial Aksel.
Aksel posa ses deux mains fermement sur ses avants bras pour l’éloigner d’elle. C’est lorsqu’il rencontra le regard de la jeune femme que ses défenses se fendirent en mille morceaux. Il fonça sur ses lèvres tout en la plaquant contre le mur. Elle tendit la main vers le revers de son t-shirt et le remonta vers le haut. Aksel le passa par-dessus sa tête et l’envoya valser par-dessus bord tout en se jetant de nouveau sur ses lèvres avidement. Il étouffa un grognement lorsqu’elle posa ses mains sur son torse parcourant de ses doigts le tracé de ses abdominaux jusqu’à redescendre jusqu’à son pantalon qu’elle baissa suivit de près par son caleçon. Il regarda la jeune femme s’accroupir, lever les yeux vers lui avant de prendre son sexe en pleine bouche et de commencer des va-et-vient. Aksel renversa sa tête en arrière et ferma les yeux.
- Bordel, Tae Yang, lâcha-t-il en sentant sa langue jouer avec son gland.
Il baissa les yeux et fut subjugué par ce magnifique spectacle qui se tenait devant ses yeux. Il la trouvait déjà magnifique en temps normal mais là c’était le summum, avec cette eau qui lui tombait en cascade sur elle. Son regard brûlant de désir et cette bouche si parfaite qui lui faisait vibrer de plaisir. Aksel tendit la main vers la jeune femme pour l’inciter à se relever avant qu’il ne lâche prise une bonne fois pour toute.
- Je n’ai pas fini, dit-elle avec une légère moue de déception.
- Si je te laisse finir, je risque de perdre pied et je meurs d’envie d’être en toi, murmura-t-il en lui défaisant son pantalon.
- Je m’en voudrai alors si cela n’arrive, dit-elle en l’embrassant dans le cou.
Aksel baissa son pantalon ainsi que sa culotte avec l’aide de Tae Yang puis fit disparaître son t-shirt avec son soutien gorge. Une fois dévêtue, il fit un pas à reculons tout en retenant sa respiration.
- Tu es magnifique.
- Je t’avais prévenue que nous, les militaires étions beau de naissance, dit-elle en fondant sur ses lèvres avant de le plaquer contre le carrelage glacé.
- Attends, laisse-moi deux secondes.
Il se pencha vers la petite murette qui empêchait l’eau d’inonder la salle de bain et tendit la main vers le tiroir de l’évier pour en sortir une boite de préservatif.
- C’est bon. J’ai…
Aksel fut interrompu par Tae Yang qui lui sauta dessus. Il tituba sous le poids de la jeune femme qui enroula ses cuisses autour de ses hanches tout en l’embrassant.
- Tae Yang, jura-t-il en sentant son intimité caresser sa verge en érection.
- Dépêche-toi, lui répondit-elle en lui mordant le lobe de son oreille.
Il la retourna pour poser ses fesses sur le rebord de la murette pour enfiler le préservatif. Il eut la peine le temps de le dérouler entièrement que la jeune femme introduisit son sexe en elle tout en se cramponnant à ses épaules. Aksel glissa ses mains sous ses cuisses, la souleva et la plaqua contre le mur tout en commença des vas et vient en elle. Il contracta ses mâchoires lorsqu’il sentit le bassin de Tae Yang onduler sous ses assauts. Cette fille allait finir par lui faire perdre la tête. Il éteignit l’eau sous les protestations de la jeune femme avant de sortir de la salle de bain en évitant de tomber sur le carrelage mouillé. Il ouvrit la porte de sa chambre puis se dirigea vers le lit. Il la retourna sur le matelas, redressa ses hanches, posa ses mains de part et d’autres avant d’entrer de nouveau son sexe en elle. Il commença d’abord de lent mouvement accélérant la cadence plaquant ainsi la jeune femme contre le lit. Elle essaya de se redresser mais en vain. Il se pencha vers elle, lui léchant sa nuque, tout en malaxant son sein gauche et descendant sa main droite vers son clitoris tout en continuant ses allés et venus.
- Aksel ! Oh merde ! Aksel…
Un sourire s’étira sur ses lèvres en entendant la jeune femme hurler son nom. Il se sentit alors d’humeur joueuse. Il retira sa main droite sous les protestations de Tae Yang.
- Un problème ? Sergent Chef ?
- Continue ce que tu faisais, dit-elle d’une voix gémissante.
- Je ne pense pas que tu l’aies mérité, répondit-il en accélérant la cadence.
- Je vous ai trouvé le profil de votre psychopathe. Oh oui ! Oh oui ! Vas-y, continue !
Aksel se retira d’elle subitement lui arrachant un cri de frustration.
- Pourquoi est-ce que tu…
Aksel la retourna sur le dos lui arrachant un cri de surprise.
- Je vais devoir alors te remercier pour cela, dit-il en levant ses jambes en l’air les plaçant sur ses épaules.
Tae Yang lâcha un gémissement lorsqu’il entra en elle. Aksel posa ses mains de part et d’autre de la jeune femme, banda ses muscles et commença ses allés et venus pendant que la jeune femme posait ses mains sur ses fesses et lui griffait la peau à chaque assaut.
- Oh oui ! Aksel !
- Redis-le encore une fois, dit-il en l’embrassant.
- Aksel… répéta-t-elle en gémissant. Oh merde.
Aksel afficha un sourire triomphant lorsqu’il vit la jeune femme enfoncer sa tête dans les coussins d’extases tout en se cramponnant aux draps. Il se pencha et embrassa son cou puis stoppa net en voyant une tâche de sang sur le pansement propre qu’il lui avait fait. Une légère inquiétude l’envahit se demandant s’il n’avait pas été un peu trop fort sur ce coup là. Il baissa ses jambes qui vinrent encercler immédiatement ses hanches.
- Continue…
Aksel s’allongea sur elle tout en se postant sur ses avants bras pour éviter de l’écraser. Elle passa ses bras autour de son corps et serra un peu plus ses hanches contre lui au point à ce que même une feuille de papier ne puisse venir s’incruster entre eux.
- Aksel… Aksel…
- Regarde-moi, Tae Yang.
Il vit la jeune femme ouvrir les yeux et lâcher prise au même moment que lui. Il l’embrassa une dernière fois et vit une lumière autre que l’extase s’afficher dans ses yeux. C’était de la souffrance. Elle tourna la tête subitement pour éviter son regard mais celui-ci lui redressa la tête rétablissant ainsi le contact. Elle se mordit la lèvre inférieure puis se força à sourire. Aksel contempla la jeune femme sans rien dire commençant à rassembler les puzzles de son profil. Au premier abord, elle ressemblait à une femme tout à fait épanouie et joyeuse mais derrière tous ses sourires et ses remarques provocatrices elle était brisée. Rempli de remords, de tristesse et de souffrance… Il se retira en elle, enleva son préservatif avant de le lancer à la poubelle et de rouler sur le côté avant d’attirer Tae Yang contre elle.
- Tu n’as pas besoin de faire semblant devant moi.
Il sentit la jeune femme se raidir face à sa remarque. Il s’attendait à ce qu’elle lui dise quelque chose mais ne dit rien. Elle se blottit un peu plus contre lui et sentit une goutte tomber sur son torse. Il la serra un peu plus contre elle et la laissa pleurer en silence.
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